15:15

Un petit exercice de mémoire et d'écriture : décrire en quelques mots l'endroit et l'ambiance, chaque jour à 15h15 (ou presque).

26 juillet 2015, 15h15, Mongolie, désert de Gobi,Bayan Zag. Les chameaux se sont allongés sur le sol aride. Sable et gravillons. Certains étirent leur cou et leur tête à terre. Nous avons étendus nos tapis de sol, notre guide Djanga son manteau. Il est allongé à la romaine, en appui sur son coude. Le jeune Bugfi fait la sieste.

25 juillet 2015, 15h15, Mongolie, désert de Gobi, Bayan Zag. Entre les dunes, un lac. L’eau repose comme une grande flaque. Nous repartons. Les chameaux s’ébrouent.

24 juillet 2015, 15h15, Mongolie, sur la route près de Mandal-Ovo. Le désert apparaît. Une plaine, sans fin, de graviers et d’herbes folles. Comme un immense parking abandonné.

23 juillet 2015, 15h15, Mongolie, sur la route vers le désert de Gobi. Notre van Mitsubishi roule sur la piste de terre qui descend plein sud de Ulaan-Baatar vers Erde Mandalay. La steppe plane oscille à peine, buttes étirées qui dorment dans l’herbe.

22 juillet 2015, 15h15, Mongolie, Ulaan-Baatar. Le marché de Narantuul ; dans les containers entassés toutes sortes de marchandises : équipements, nourriture, habits. Dans une zone du marché où l’on vend du matériel pour les chevaux des selles mongoles en bois nus s’alignent sur les planches des étals.

21 juillet 2015, 15h15, Mongolie, Ulaan-Baatar. Sur la Peace Avenue, à l’agence Tseren au café Amsterdam, de grandes photos des paysages de Mongolie sur les murs invitent au voyage, blotti dans le confort moderne et les viennoiseries, spécialités d’UB. Nous comptons un million de töglögs en petites coupures.

20 juillet 2015, 15h15, Mongolie, Ulaan-Baatar. Musée d’art de Zanabazar. Sur des peintures religieuses du VIIIème siècle, des visages empreints d’une immense douceur, traces délicates d’une émotion grave d’un peuple lointain depuis un temps si lointain.

19 juillet 2015, 15h15, Mongolie, Ulaan-Baatar. A la « bakery » Juglug, ultra-branchée, jolis gâteaux et jolies filles.

18 juillet 2015, 15h15, Mongolie, Ulaan-Baatar. Dans la petite chambre de 9 m2, à cinq, devoirs sur les lits.

17 juillet 2015, 15h15, Mongolie, dans la province d’Arkhangai. Dans le bus qui nous ramène à Ulaan-Baatar. Les rideaux mauves finement ouvragés encadrent le paysage de steppe à travers la vitre. Un troupeau de chevaux sur le bas-côté : deux étalons s’affrontent.

16 juillet 2015, 15h15, Mongolie, dans la province d’Arkhangai. Sur les bords d’une longue rivière vive, une large rive de galets et le bruit métallique des sauterelles, les « tsatsars » ; leurs grandes ailes rouges battent en cliquetant.

15 juillet 2015, 15h15, Mongolie, dans la province d’Arkhangai. Sur la colline face à notre campement. Deux aigles volent tout près dans le ciel. Les yourtes se découpent délicatement blanche dans l’herbe. Les enfants, fourmis, jouent là_bas à sauter de bosse en bosse dans le pré, avec les deux petits « trolls » de la famille.

14 juillet 2015, 15h15, Mongolie, dans la province d’Arkhangai. L’océan vert de la steppe, toujours. De vague en vague. Le chemin s’en va vers les ondulations. De grands nuages sombres avancent leur ombre. Quelques gouttes tombent.

13 juillet 2015, 15h15, Mongolie, dans la province d’Arkhangai. La pluie froide efface la steppe. Au loin la moto de Mandakh, Nastasia assise à l’avant, disparaît derrière le rideau de l’eau.

12 juillet 2015, 15h15, Mongolie, dans la province d’Arkhnagai. Une large rivière. Sur l’autre rive une falaise aux roches rouges. Des pins s’élèvent sur la berge, et des rocs épars. Sur un rocher les dessins à demi-effacés d’animaux, trace des hommes de la préhistoire.

11 juillet 2015, 15h15, Mongolie, dans la province d’Arkhangai. Dans le break 4X4 Kia blanche à travers les pistes de la steppe. La voiture tremble sur les cailloux. Longs horizons. L’herbe s’étend à perte de vue, les collines comme des vagues, lentes.

10 juillet 2015, 15h15, Mongolie, dans la province de Bulgan. Dans la yourte, le soleil empêche toute sortie dehors. Nous attendons depuis longtemps un chauffeur qui nous conduira à la station de bus. Quand passera-t-il ? …Exercice de patience.

9 juillet 2015, 15h15, Mongolie, dans la province de Bulgan, Sur la steppe désertique, plate. Nous marchons. Herbe et sable. Face à nous le massif rocheux de Khugnu Khan. En haut le sommet, notre but. Derrière nous la yourte s’éloigne.

8 juillet 2015, 15h15, Mongolie, dans la province de Bulgan. Il fait chaud. Dans notre yourte, « extra ger », c’est l’heure de la sieste en attendant la sortie à cheval. Les uns sommeillent, les autres font les pitres.

7 juillet 2015, 15h15, Mongolie, dans la province de Bulgan. Dans une yourte. Un orage a éclaté, vent et éclair. La jeune fille de la famille a accroché une batterie en guise de contrepoids au mât pour lutter contre le vent. La porte est fermée , il fait sombre, la pluie et le vent hurlent dehors.

6 juillet 2015, 15h15, Mongolie, dans la province de Bulgan. Un jeune homme, à cheval. Son lasso au bout de sa longue canne, à la main ; il poursuit un cheval noir dans le troupeau ; course du cheval et de sa monture. La mère découpe des tapis de selle dans une peau de yack.

5 juillet 2015, 15h15, Mongolie, dans la province de Bulgan, près des montagnes de Khugnu Khan, Au campement de yourte, « ger », de la famille qui nous héberge pour la journée. La steppe ondule parcourue par les ombres des nuages. Jeux de ballon près des deux yourtes blanches.

4 juillet 2015, 15h15, Mongolie, Ulaan-Baatar. Dans notre appartement-hôtel, nous préparons nos sacs pour notre départ de yourte en yourte dans la campagne de Mongolie. Les affaires s’accumulent dans un désordre, apparent?, sur le lit.

3 juillet 2015, 15h15, Mongolie, Ulaan-Baatar. Devant une agence de la banque TDB, pour le paiement du visa russe. Porte fermée. Un message en mongol sur la porte. Que dit-il ?

2 juillet 2015, 15h15, Mongolie, Ulaan-Baatar. Malade, dans l’appartement. En haut du lit superposé, dans l’espace ouvert de notre chambre installée dans le salon près de la cuisine. Je cherche le sommeil, des gens passent.

1er juillet 2015, 15h15, Mongolie, Ulaan-Baatar. Dans le petit appartement qui nous sert d’hôtel. Par la fenêtre une route, quelques immeubles, et le ciel. Les nuages courent immenses vers une steppe imaginaire.

30 juin 2015, 15h15, Mongolie, Ulaan-Baatar. Dans la camionnette 4X4 « Fourgon » russe qui nous conduit pesamment dans la circulation dense du centre-ville moderne d’UB à notre auberge « UB Guesthouse ».

29 juin 2015, 15h15, Chine, dans le transmongolien, qui nous amène de Beijing à Ulaan-Baatar. Dans notre compartiment, nous jouons une partie de carte, au « mariage »,  pour tuer le temps.

28 juin 2015, 15h15, Chine, Beijing. Dans le parc du temple du Ciel ; de nombreuses personnes se sont réunis autour d’un chef d’orchestre et chantent. Chorale populaire improvisée.

27 juin 2015, 15h15, Chine, Beijing. Dans notre » hutong », sur le marché. Une femme vend sur une natte en osier quelques grosses aubergines.

26 juin 2015, 15h15, Chine, Beijing. Dans le temple taoïste du Nuage Blanc , dans une cour, un arbre tordu dans un silence tranquille et les vapeurs de l’encens.

25 juin 2015, 15h15, Chine, Beijing. Parc Olympique. Dans la cabine de « décollage », pour un lâcher  dans le toboggan en chute libre du parc aquatique de la piscine olympique.

24 juin 2015, 15h15, Chine, Beijing. Les pavillons rouges et dorés du Palais d’Été, descendent en cascade le long de la Colline de la Longévité, évoquant les continents sacrés du Ciel. Art de chimère.

23 juin 2015, 15h15, Chine, Beijing. Dans la rue, des magasins de musiques. Instruments de musique chinois : cithares, luths, vielles. Un homme joue une mélodie habile frottée sur les corde d’une vielle. Le long bras  de l’instrument se termine par le cylindre d’une petite caisse de résonance. Le musicien tient l’instrument debout sur ses genoux, et frotte les cordes avec son archer.

22 juin 2015, 15h15, Chine, Beijing. Sur la Grande Muraille, à Jinshanling, nous descendons le chemin de garde vertigineux de la muraille qui plonge en suivant le versant de la crête, dessinant le dos reptilien d’un dragon dont le corps immense se perd dans l’horizon.

21 juin 2015, 15h15, Chine, Beijing. Musée National. Salle des bouddhas. D’exquis bouddhas, chefs-d’œuvre anciens, méditent dans leurs cages de verre, illuminés par la lumière tamisée des spots.

20 juin 2015, 15h15, Chine, Beijing. Temple des Lamas. Dans le dernier pavillon trône un immense bouddha d’ébène. Le bois l’habille de douceur.

19 juin 2015, 15h15, Chine, Beijing. A la Cité Interdite. La Porte Impériale Suprême nous sert d’abri contre la pluie qui s’est soudainement mise à tomber « à verse ». Les gouttes, grosses et froides, éclatent contre les dalles luisantes de la grande cour. Parcourue par la foule il y a un instant, elle s’est vidée. Une fine vapeur s’échappe du sol chaud.

18 juin 2015, 15h15, Chine, Beijing. Vieux quartier de ruelles, un « hutong ». La rue fait la sieste sous la chaleur de l’après-midi, déserte. Une vieille bagnole cuit sur un bord de la ruelle sa carcasse élimée, délaissée.

17 juin 2015, 15h15, Chine, Beijing. Place Tienanmen. Devant le mausolée de Mao des drapeaux rouges claquent agressivement au vent. Des soldats gardent ; uniforme vert, large casquette magistrale, immobiles ou au pas, ils bombent leur torse excessivement. La place grise et vide, comme un reflet du vide gris du ciel.

16 juin 2015, 15h15, Chine, Xian. A l’auberge de jeunesse, en attendant notre train de ce soir. Dans le salon-restaurant. Musique pop. Nous complétons le formulaire des visas russes sur l’ordinateur. Une TV diffuse les images de CBS News, sans son. Dans un coin de la pièce, deux voyageurs regardent un film sur un autre écran.

15 juin 2015, 15h15, Chine, Hua Shan. Dans le temple taoïste à la sortie de la montagne de Hua Shan ; deux grues de bronze tendent leur cou effilé vers le ciel à l’entrée d’un pavillon de bois. L’encens brûle dans un vaste vase de bronze et s’enroule autour du bec des oiseaux.

14 juin 2015, 15h15, Chine, Hua Shan. Nous entamons la montée des escaliers. Ils s’engagent par dessus les rochers dans la forêt vers le pic qui se trouve très haut au-dessus de nous.

13 juin 2015, 15h15, Chine, Xian. Nous revenons du mausolée de l’empereur Jingdi . En van, en groupe. Papotages. Une Anglaise nous montre les photos de son chien (un labrador) et de sa voiture, une « bettle ».

12 juin 2015, 15h15, Chine, Xian. Quartier musulman, rue de la « bouffe » : les barbecues fument pour griller brochettes de viande, de calamar, de crabe. Il règne un air d’orgie. La nourriture abonde démesurément. Une jolie jeune fille frêle BCBG dévore une énorme brochette de crabes entiers.

11 juin 2015, 15h15, Chine, Xian. Entrée du mausolée de l’Empereur Qin Shi Huang. Un parc sauvage autour de la colline boisée qui recouvre le tombeau jamais excavé. On dit que le tombeau est un palais de pierres précieuses protégé par une rivière de mercure et des piège secrets. Un terrain de jeu idéal pour Indiana Jones.

10 juin 2015, 15h15, Chine, Xian. A vélo sur les remparts qui entoure ce qui fut la vieille ville. Le large chemin de ronde circule au-dessus des toits. A l’angle une tour de garde ancienne sur fond d’une tour de bureau moderne.

9 juin 2015, 15h15, Chine, Xian. A l’hôpital, dans le cabinet d’un docteur, Anton malade. Deux chaises métalliques, un bureau usé, un lit de consultation ; la peinture s’écaille sur les murs. La docteur aimable et souriante nous explique en Anglais la posologie des médicaments, un antibiotique et deux remèdes de médecine chinoise. Pendant ce temps dans la salle de consultation deux familles attendent avec leur enfant malade leur tour.

8 juin 2015, 15h15, Chine, dans le train vers Xian. Quinze minutes avant le départ. Wagon 2. L’accès au train vient d’être ouvert. Arrivés par le mauvais côté du wagon, nous remontons à contre-courant avec nos gros sacs la foule des passagers. Opération commando.

7 juin 2015, 15h15, Chine, au temple Shaolin. Dans le gymnase d’entraînement de kung-fu. Réalité commerciale. Dans le gymnase, le spectacle kung-fu s’est arrêté. C’est l’entracte publicitaire: vente des DVD du show. Tchao Shaolin.

6 juin 2015, 15h15, Chine, Luoyang. Dans le parc. Amusements. Deux jeunes filles se font tirer en pousse-pousse par un automate panda en peluche dans une petite calèche.

5 juin 2015, 15h15, Chine, barrage des Trois Gorges. Foule. Nous suivons le fanion bleu de notre guide. En contrebas, deux navires remontent lentement au rythme d’une écluse géante. Quatre écluses pour franchir le barrage.

4 juin 2015, 15h15, Chine, sur le Yangzi. Dans les Lesser Three Gorges ou notre bateau s’enfonce. Le soleil apparaît. Eau couleur de jade, vert presque bleu. La forêt descend jusqu’à la rive, agrippée aux flancs rocheux abruptes de la gorge. Une ligne horizontale, roche nue, marque le niveau supérieur des eaux.

3 juin 2015, 15h15, Chine, dans le bus qui nous amène à l’embarcadère de Wanshou. Nous sommes les seuls touristes made in Europe dans un groupe touristique chinois. La voix de la guide dans le bus mitraille avec force depuis vingt minutes des explications en chinois. Dehors il pleut.

2 juin 2015, 15h15, Chine, dans le train vers Chongqing : l’Express. 3+2 sièges par rangée, feutre et tissus ouaté, large espace entre les fauteuils ; confort outre-occidental.

1 juin 2015, 15h15, Chine, Chengdu. Dans le bus 1 qui traverse le centre-ville. Il nous ramène du temple de Wuhou, mémorial des temps anciens des Royaumes Combattants. Nous passons devant un paquebot, immeuble-bateau ancré dans une rue.

31 mai 2015, 15h15, Chine, Chengdu. Yiluan Bei Wu, sur le boulevard périphérique. Nous sortons de l’hôtel ; deux lanternes rouges traditionnelles marque son entrée dans la rue. Nous suivons l’avenue à la recherche de l’arrêt de bus 27A.

30 mai 2015, 15h15, Chine, retour vers Chengdu. Bus : 200 yuans pour nous cinq (soit environ 30 €) pour deux heures de bus. Nous quittons le « village »de Baoguo, base hôtelière de l’Emei Shan, une grande rue, unique, d’où s’enfoncent les ruelles d’hôtels en série.

29 mai 2015, 15h15, Chine, Emei Shan. Dernière grande montée vers le sommet depuis l’ultime monastère de Leidong. Marches raides et régulières. A un palier, stand de nourriture : côte de porc fumée.

28 mai 2015, 15h15, Chine, Emei Shan. Mont sacré. Les chemins grimpent dans la forêt humide par des escaliers sans fin. Assis sur les larges marches montant au monastère de Xifeng, haute bâtisse de bois, étagée, au pied d’une falaise.

27 mai 2015, 15h15, Chine, Baoguo. A l’hôtel « Teddy Bear » (« taudis bar » persifle Nathalie). Sur la terrasse, un jeune homme français, en vadrouille ; nous discutons. Tout à côté Stépane fait ses maths. Anton et Nastasia joue à la tablette dans le dortoir.

26 mai 2015, 15h15, Chine, Leshan. Dans les allées du parc qui s’étendent à l’arrière du bouddha géant. Un temple expose les pierres gravées d’écriture, calligraphie ancienne que les visiteurs chinois contemplent. L’art est dans l’écriture, tout autant que dans l’écrit. La forme porte l’empreinte d’une émotion qui se surimpose à l’émotion du texte. Un jeu d’expression hors de nos usages occidentaux.

25 mai 2015, 15h15, Chine, Chengdu. À la Hello Chengdu Youth Hostel. Vaste maison hôtel, îlot international. Le petit cochon de l’hôtel court en glissant dans la salle de réception.

24 mai 2015, 15h15, Chine, Chengdu. Au musée du site archéologique Jinsha. Dans une étrange musique aux résonances chinoises une lumière brille dans la salle noire pour illuminer le jade poli des lames des dagues de cérémonie. Objet du lointain royaume légendaire de Shu.

23 mai 2015, 15h15, Chine, Chengdu. Au monastère de Wenshu. Des parents prient devant leur petit enfant qui s’agenouille maladroitement sur le coussin devant l’effigie d’un bouddha replet en cristal.

22 mai 2015, 15h15, Chine, Chengdu. Sieste dans le dortoir. Huit lits de bois, le bruit du ventilateur et quelques moustiques.

21 mai 2015, 15h15, Chine, Chengdu. Pop-corn, coca, café. Les bras chargés, direction la salle de ciné. Les Avengers et son Capitaine America sont en Chine !

20 mai 2015, 15h15, Chine, en bus vers Chengdu. Le bus descend une série de lacets en à-pic. Illusion d’optique: les camions semblent se croiser.  Ils suivent en fait sur plusieurs niveaux des lacets parallèles.

19 mai 2015, 15h15, Chine, Daocheng. Dans un petit restaurant tibétain. La cuisinière, paumettes et sourires hauts, apporte le pain, chaude galette épaisse croustillante.

18 mai 2015, 15h15, Chine, dans le parc national de Yading. Autour du Chenresig, la montagne sacrée, invisible dans la brume ; au bord du chemin, les fanions colorés d’un autel, et déposés sur le rebord d’une pierre les objets en offrande à la montagne : bracelets, montres, bonbons, etc.

17 mai 2015, 15h15, Chine, dans le parc national de Yading. Dans l’un des bus, neuf, sur la route, neuve. Le bitume parfait des lacets montent dans la forêt de conifères.

16 mai 2015, 15h15, Chine, dans le bus vers Daocheng. Le bus tremble sur la vieille route, les montagnes grimpent, alpages de yacks et les trapèzes des fermes, blanches, massives et closes comme des citadelles.

15 mai 2015, 15h15, Chine, Shangri-La. Dans la vieille ville. Les fourreaux argentés et ciselés des sabres tibétains brillent dans les boutiques et dans les yeux des garçons.

14 mai 2015, 15h15, Chine, Shangri-La. Dans la vieille ville. Les maisons, fortes, en pierre et ossature de bois épais et sculpté. Une étudiante dessine. Sur son dessin, les nervures du bois forme des figures géométriques.

13 mai 2015, 15h15, Chine, Shangri-La. Nous arrivons dans la ville, Shangri-La, alias Zhongdian. En bus. Ville nouvelle, immeubles de pierre noire ; dans l’embrasure des fenêtres, colorées: une touche tibétaine.

12 mai 2015, 15h15, Chine, randonnée dans les Gorges du Saut du Tigre. Sentier à flanc de falaise qui surplombe la rivière Jinsha. Les rapides grondent en bas. Le petits chemins descend vers le torrent, dont les eaux jaunes s’écrasent contre les rocs.

11 mai 2015, 15h15, Chine, randonnée dans les Gorges du Saut du Tigre. Le chemin monte raide en lacets courts à travers les pins. La neige scintille dans le massif montagneux qui barre le paysage comme une muraille gigantesque.

10 mai 2015, 15h15, Chine, Lijiang. Dans le parc de l’ Etang du Dragon Noir. C’est dimanche. Le musée de la culture Naxi est fermé. Déception. Autour de l’étang les familles se promènent. Décors chinois de parc, pavillons colorées et petits ponts sur l’eau. Le dimanche s’étire dans un certain ennui.

9 mai 2015, 15h15, Chine, Lijiang. Dans la vieille ville, centre commercial géant : jade, cuir, café du Yunnan, tam-tams. Les vendeuses tapent sur leur tam-tam au son d’une musique langoureuse : mélange étrange.

8 mai 2015, 15h15, Chine, dans le bus de Kunming à Lijiang. Le paysage est découpé en myriade de petits champs dont les courbes parallèles suivent délicatement le tracé des collines. Un paysan fauche son champ à la faux. Un autre plus bas passe le motoculteur dans une rizière inondée.

7 mai 2015, 15h15, Chine, Jianshui. Pont du Double Dragons (Shuanglong Qiao). Nous dessinons le vieux pont. Les arches enjambent la rivière maigrelette, faussement élargie à cet endroit. Le vieux pont jadis ouvrage d’art gît inutile sur la route poussiéreuse, mais beau encore ; il darde la courbe des ses toits vers le ciel.

6 mai 2015, 15h15, Chine, Jianshui. Nous revenons de la grotte des hirondelles, Yanzi Dong. Au restaurant, en fin de repas. La cuisinière énergique tente par tous les moyens, en chinois, de nous vendre des nids d’hirondelles, 35 Yuans les 5 grammes. Elle nous montre le travail de nettoyage des débris de nids pour en retirer la fine structure blanche de la salive. Le met délicat est vendu partout dans le hameau.

5 mai 2015, 15h15, Chine, Jianshui. Dans la grande maison familiale des Zhu. Demeure ancienne d’avant la chute de l’Empire. Les bâtiments se ferment sur de petites cours intérieures. Une porte ronde conduit sur une nouvelle cour agrémentée d’un bonzaï s’élançant au bord d’un rocher ; vertige miniature.

4 mai 2015, 15h15, Chine, dans le bus de Kunming à Jianshui. Environ quatre heures de route. Quatre voies lisses à travers des collines et les petites parcelles des champs cultivés. Teintes grises.

3 mai 2015, 15h15, Chine, Kunming. Forêt de pierre de Shilin. Vaste parc naturel touristique. A la sortie du parc, un théâtre en plein air. Une femme chante, costume folklorique et voix en play-back. La musique trop forte a fait fuir les enfants. Elle envahit de ses sons stridents le lac artificiel et les pittoresque pics rocheux qui lui servent de décors.

2 mai 2015, 15h15, Chine, Kunming. Nous avons quitté l’ambiance des bois parfumés du temple des bambous. Dans la cité, journée printanière, il fait agréablement chaud. Nous descendons du bus. Attention, piste cyclable ! Les scooters électriques y filent en silence.

1er mai 2015, 15h15, Chine, Kunming. Dans le centre de la ville, urbanisme moderne, boutiques chinoises et grandes marques internationales. Dans un « mall »,  au 4ème étage nous achetons des chaussures de randonnées pour les enfants chez Camkids, une enseigne spécialisée enfant, super équipée. C’est les soldes : 50% de réduction.

30 avril 2015, 15h15, Chine, Kunming. Après plus d’un jour de bus, nous venons d’arriver à notre auberge de jeunesse, Auberge IC Holiday SOHO Junyuan, en fait un petit appart. confortable au 22ème étage d’une tour de 32 étages. De notre balcon vue impressionnante sur une ligne de hautes tours d’immeubles récents, sur fond de montagne ; estampe moderne de la Chine.

29 avril 2015, 15h15, Laos, en bus pour la Chine. Nous approchons du poste frontière de Boten. Chacun s’occupe allongé sur son lit-couchette, comme il peut, malgré les secousses et les bons saccadés du car. La route traverse des collines déboisées, parfois la terre à nue. Culture sur brûlis ?

28 avril 2015, 15h15, Laos, Luang Prabang.Au All Lao Elephant Camp. Assis chacun à cru sur la tête de notre éléphant, nous traversons, après la séance de douche « boun-boun », le fleuve tropical. Tout autour, la forêt. Au loin, une haute colline, promontoire qui domine la rivière.

27 avril 2015, 15h15, Laos, Luang Prabang. Aux cascades de Tat Kuang Si. Elles sautent de bain en bain, couleur piscine, dans un décors de jungle féerique. Les enfants s’élancent d’un tronc haut au-dessus de l’eau, plongeon !

26 avril 2015, 15h15, Laos, Luang Prabang. La ville est paisible. Dolente. Comme les bords larges du Mékong. Heure des devoirs dans l’hôtel Saekarinh assoupi.

25 avril 2015, 15h15, Laos, en bus vers Luang Prabang. Le bus longe la pente des collines. Des pitons rocheux s’élèvent de la forêt, couverts d’un manteau de jungle et de nuages orageux.

24 avril 2015, 15h15, Laos, Vientiane. Dans un temple chinois sur une des grandes avenues de la ville. Une pagode à six étages. Temple neuf, opulent, comme une maison riche. Nous quittons le temple, discret à l’ombre d’un grand arbre, et reprenons nos bicyclettes.

23 avril 2015, 15h15, Laos, Vientiane. Déjeuner : bol de nouilles gluantes au poulet.

22 avril 2015, 15h15, Laos, Vientiane. A peine arrivés depuis Bangkok par train. Repos dans la grande chambre familiale de l’hôtel Ayashoke.

21 avril 2015, 15h15, Thaïlande, Bangkok. Dans soi Saint Louis 2, devant Baan Rim Sathorn. Il y a vingt ans. Nous y avons vécu. Il n’a pas changé mais un peu vieilli, tout à côté un immeuble plus haut standing neuf.

20 avril 2015, 15h15, Thaïlande, Rayong. Le bateau nous a laissé sur le petit port de Rayong. Nous attendons le bus pour Bangkok qui doit arriver vers 16h00. Il flotte une odeur de poisson séché, gourmandise d’ici vendue dans les boutiques du port.

19 avril 2015, 15h15, Thaïlande, sur l’île de Kao Samet. Repos à l’abri de la chaleur dans notre petit bungalow. Bruissement du ventilateur qui tourne au plafond.

18 avril 2015, 15h15, Thaïlande, sur l’île de Kao Samet. Dans la mer, bleue et chaude. La plage, blanche, forme un large croissant. Et dans l’ombre des arbres, les bungalows en bois.

17 avril 2015, 15h15, Thaïlande, Bangkok. Face au grand temple royal de Wat Pra Kheo. La foule des piétons attend le signal du policier pour traverser la rue. On voit l’or des toitures briller au-delà des grands murs blancs qui entoure le sanctuaire.

16 avril 2015, 15h15, Thaïlande, Bangkok. Dans une ruelle derrière Sathorn Road Nord. Il fait excessivement chaud. Nous achetons de l’eau minérale dans une petite boutique, à l’abri à l’ombre. Une très vieille femme nous sert, souriante.

15 avril 2015, 15h15, Thaïlande, Bangkok.Dans une rue près du quartier de Kao San Road. Impossible de passer. Un défilé de la Songkran bat son plein : mitraillettes, seaux et jets d’eau en tout sens, plus talc. Les jeunes défilent au son d’une musique disco. C’est le grand bordel !

14 avril 2015, 15h15, Thaïlande, Bangkok. A peine sorti de l’îlot de calme et de verdure du temps passé de la maison de Jim Thomson, mitraillage d’eau, par le gardien du musée ! Un grand sourire aux lèvres : c’est la Songkran.

13avril 2015, 15h15, Thaïlande, Bangkok. Sur la rive ouest de la rivière Chao Praya. Une petite promenade le long de la rivière et des canaux, les « khlongs », nous a amenés dans un temple aux tuiles rouges chatoyantes. Au fond de la grande salle, face à nous, un grand bouddha doré souriant.

12 avril 2015, 15h15, Thaïlande, Bangkok. Le taxi nous dépose dans une ruelle sur l’ avenue Charoen Krung. Notre hôtel ? Une vieille femme dans la rue nous fait signe de patienter avec un grand sourire.

11 avril 2015, 15h15, Inde, Kolkata, dans Sudder Street. Derniers instants d’ambiance indienne : les auto-rickshaws, les pousse-pousse « à la main » encore présent ici à Kolkata, les taxis Ambassador jaunes aux allures de vielles Peugeot 404.

10 avril 2015, 15h15, Inde, Kolkata, à Hogg Bazaar, dans le New Market. Grand marché de rue. Dans la zone des habits. Des vendeurs de tissus et de saris nous hèlent au passage. Leurs boutiques débordent de couleurs vives et irisées.

9 avril 2015, 15h15, Inde, Kolkata, dans le quartier de Kumartuli, étonnamment calme. Le quartier des sculpteurs. Sur la base d’un treillis de paille des artisans façonnent en plâtre de grandes statues des dieux et de déesses hindous. Les divinités s’entassent dans une petite boutique, coiffée du drapeau communiste de la faucille et du marteau.

8 avril 2015, 15h15, Inde, dans le train vers Kolkata. Discussion avec un groupe de professeurs népalais en voyage en Inde. Femmes et hommes, une quinzaine, riant et bavardant.

7 avril 2015, 15h15, Inde, Siliguri. Retour en ville des plaines, le Bengale. Un auto-rickshaw nous transbahute vers un hôtel, en attendant le train de demain à New Jalpaiguri. Klaxons, accélérations et coups de frein à travers le fourmillement humain. On s’accroche à cinq dans le rickshaw.

6 avril 2015, 15h15, Inde, Sikkim, Yuksom. Monastère de Tashiding. Sur le mont isolé, un enclos muré : les stupas tibétains blancs y veillent dans le silence des arbres. Silence, strié par le chant des oiseaux, gonflé par le souffle du vent.

5 avril 2015, 15h15, Inde, Sikkim. Dzongri La trek. Descente de retour. Dans la forêt qui recouvre les montagnes. En dehors du sentier, elle est impénétrable, accrochée sur ses pentes abruptes. Royaume inaccessible des ours.

4 avril 2015, 15h15, Inde, Sikkim. Dzongri La trek. Les fleurs blanches de rhododendrons géants,  flocons de neige étincelant sur la brume bleue acier des montagnes.

3 avril 2015, 11h11, Inde, Sikkim. Dzongri La trek. Nous grimpons vers la passe de Dzongri La , à 4500 m. Course contre les nuages qui montent de la vallée. Montagne noire et montagne blanche : le dôme noir du Kubru marque au loin le passage vers la face blanche du Padim.

2 avril 2015, 15h15, Inde, Sikkim. Dzongri La trek. Au refuge de Dzongri, à 4200m. Sur l’une des crête qui domine le refuge ; l’horizon barrée par les montagnes immenses qui surgissent soudain, lorque le voile épais des nuages se déchirent un instant.

1er avril 2015, 15h15, Inde, Sikkim. Dzongri La trek. Au hameau de Tshonga, à 3000m d’altitude. Deux ombres, le temple tibétain, un étang, comme un songe à travers la brume des nuages.

31 mars 2015, 11h11, Inde, Sikkim. Dzongri La trek. Le chemin monte à travers une forêt épaisse. Des pins immenses et moussus, de grandes plantes qui déploient leur larges feuilles vertes : une jungle de montagne.

30 mars 2015, 15h15, Inde, Sikkim, Yuksom. Au Parc du  Trône du Couronnement. Un temple, une stupa, de grands pins. Les drapeaux de prière virevoltent dans la brise en touches de couleur à travers les arbres. Lieu de souvenir de la naissance du royaume du Sikkim.

29 mars 2015, 15h15, Inde, en « shared jeep » en route vers Yuksom, dans le Sikkim. Nous sommes dans la jeep que nous avons pris à la ville frontière de Jorethang. Dix personnes plus le chauffeur. Chacun coincé comme il peut dans sa place. La jeep avance très lentement sur la route, vraie piste,  qui chute en lacet dans une vallée profonde.

28 mars 2015, 15h15, Inde, Darjeeling. A l’institut de l’ Himalaya, dans le musée qui retrace l’histoire de l’ascension de l’ Everest. Devant le portrait photo deTensing Norgay, le « tigre des neiges », le sherpa premier homme à vaincre le sommet aux côtés de Edmund Hillary, relégué au second plan ici.

27 mars 2015, 15h15, Inde, Darjeeling. Sur un banc de bois, une cuisinière nous sert à son stand : momos (raviolis tibétains) et chowmein (nouilles cantonnaises); délicieux.

26 mars 2015, 15h15, Inde, Darjeeling. Dans les rues escarpées de la ville. Les montagnes qu’on nous dit proches sont invisibles noyées dans le brume. La ville est si tranquille par rapport aux autres villes indiennes que nous avons traversées. Il règne une ambiance tibétaine.

25 mars 2015, 15h15, Inde, sur le route de NJP, New Japailguri, vers Darjeeling, en « shared jeep ». Les jeeps bus effectuent la montée jusqu’à Darjeeling en quelques heures. Coincés à l’arrière dans l’espace coffre, musique indienne discothèque en fond sonore, nous grimpons les lacets vertigineux. L’une des passagère est prise de nausée.

24 mars 2015, 15h15, Inde, à la gare de Mughai Sarai, proche de Vanarasi. A la gare, dans la salle d’attente, nous attendons. Quelques chaises en fer, le bruit du ventilateur, cela fait huit heures que nous attendons le train depuis ce matin, annoncé maintenant avec un retard de 16h30.

23 mars 2015, 15h15, Inde, Vanarasi. A la terrasse supérieur de notre hôtel, retraite close paisible dans la promiscuité de la ville. C’est la fin de l’école. Tout à côté, un indien donne un cours de yoga à une jeune femme.

22 mars 2015, 15h15, Inde, Vanarasi. Nous remontons les escaliers du ghat crématoire de Manikarnika. Les bûches s’entassent en pile entre les temples. Un taureau, juché en hauteur, semble contempler le Gange. Des hommes remontent péniblement sur leurs épaules de lourdes bûches.

21 mars 2015, 15h15, Inde, dans le train vers Vanarasi. Le train avance lentement à l’arrivée de Vanarasi, dans une poussière torride. Les détritus jonchent les abords de la voie ferrée.

20 mars 2015, 15h15, Inde, Agra. En auto rickshaw, jaune et vert à Agra. Nous croisons dans un embouteillage un troupeau de buffle. Les bêtes puissantes passent en file au milieu de la circulation. Le soleil fait luire leurs muscles et leur cuir noir.

19 mars 2015, 15h15, Inde, Agra. Nous revenons en bus local de l’ancienne cité de Fatehpur Sikkri du roi Akbar. Dans le bus un jeune enfant pleure d’énervement. Ses yeux sont cerclés de noir, ses cheveux jais coupés courts,comme il est d »usage, islamique ?, en Inde.

18 mars 2015, 15h15, Inde, Agra. C’est l’école, sur la terrasse de la guesthouse, face au Taj Mahal, majestueux.

17 mars 2015, 15h15, Inde, dans le bus de Jaipur vers Agra. Sur le bord de la route des stands de fête, musique : des gens dansent. Une longue procession de personne de toute sorte, bagage à la main, marche, de stand en stand. Fête foraine ? Pélerinage ?

16 mars 2015, 15h15, Inde, Jaipur. Chez un vendeur de textile. Assis sur un canapé, un café à la main. Les vendeurs déroulent devant nos yeux  leurs nappes de table et leurs couvertures de lit, imprimés au tampon.

15 mars 2015, 15h15, Inde, Jaipur. Arrivée à la gare de Jaipur. Au parking une multitude de rickshaws taxis noirs et jaunes garés. Il a plu. De grosses flaques stagnent sur le goudron de la route en mauvais état.

14 mars 2015, 15h15, Inde, désert du Thar. Dans les sillons d’un champ labouré. Des agneaux et des brebis broutent des débris de grains dans la terre labourée. Au loin les éoliennes.

13 mars 2015, 15h15, Inde, désert du Thar. Près d’une éolienne, un aigle mort abattu par les pâles, une aile arrachée. Nous cueillons quelques unes de ses magnifiques plumes qui volent encore dans le vent, comme vivantes.

12 mars 2015, 15h15, Inde, désert du Thar. Pause de l’après-midi. De la colline qui domine le campement, végétation cactées et de broussailles dans le sable fin. Au loin, les ombres de quelques arbres dans la terre asséchée. Un dromadaire étend son cou comme une girafe pour brouter le feuillage.

11 mars 2015, 15h15, Inde, désert du Thar. A l’ombre d’un arbre. Pause de l’après-midi, sous l’arbre. Autour, quelques broussailles. Les dromadaires attendent, assis.

10 mars 2015, 15h15, Inde, Jaisalmer. Dans l’un des sept temples jain de la vieille cité. Au cœur du temple chargé de sculptures, un prêtre vêtu d’orange, barbe hirsute, à la voix de stentor, propose de prier et photographier la statue de marbre blanc du Mahavita.

9 mars 2015, 15h15, Inde, Jaisalmer. Dans le palais du Maharaja, accroché à la forteresse. Au bout d’un escalier étroit aux marches hautes, sur un balcon suspendu dans le vide.

8 mars 2015, 15h15, Inde, Jaisalmer. Café noir, on dit ici « plain coffee » au « Shiva Restaurant ». Sur la tasse un Shiva représenté comme un super-héros de bande-dessinée arque ses abdos et son trident, ses longs cheveux en nattes.

7 mars 2015, 15h15, Inde, Jodhpur. Dans la grande avenue, rectiligne, au-delà des vieilles portes de la ville. Deux vaches maigres se meuvent lourdement le long du terre-plein central, doublées par les rickshaws et les motos. Le long de l’avenue les magasins d’habits aux facades étroites, ils s’étendent en étage, dans les immeubles.

6 mars 2015, Inde, Jodhpur. Vieille ville. C’est la Holi. Gens et rues sont couverts de poudre de toutes les couleurs dans une ambiance excitée de fête, et se souhaite « happy Holi ». Au bout de la rue un groupe s’asperge d’eau et de couleur. La terre et leur visage virent au mauve.

5 mars 2015, Inde, Jodhpur. Dans la citadelle fortifiée de Mehrangarh. A la porte de Loha Pol, les empreintes rouges de petites mains, lointain souvenir du dernier sacrifice funéraire lorsque les épouses du Maharaja Man Sing s’immolèrent à son décès, un jour de 1843.

4 mars 2015, Inde, dans le bus d’Udaipur à Jodhpur, tout près de Jodhpur. Chacun s’est aménagé une place sur les places assises et les couchettes au-dessus. Le bus klaxonne, polyphonique, un vrai concert !

3 mars 2015, Inde, Udaipur. Dans la campagne autour de la ville, au cours d’une balade à cheval. Les chevaux Marwari, fiers et fougueux avec leurs oreilles incurvées. Alentours, des collines rondes et arides, jaune grises. Quelques chevreaux gardés par une bergère, elle se détache dans son sari tout en couleur. Une vache et un dromadaire nous regarde passer.

2 mars 2015, Inde, Udaipur. Dans l’haveli de Bagore-Ki, la maison seigneuriale d’un premier ministre du XVIII ème siècle. Dans une pièce, la salle des jeux de société : échecs, échelles, serpent, et pachisi (jeu de pions indien) . Moments de détente de cette société du XVIIIème siècle dans l’enceinte de la maison, l’architecture des cours intérieures closes celle cet havre de paix.

1er mars 2015, 15h15, Inde, Chittorgarh. Dans le haut plateau ceinturé par la forteresse, pluie battante et froide. Temple jaïn, blanc. Dans la pierre, sculptée, un collier de femme, danse. Une certaine joie ivre sort de la pierre ainsi travaillée, malgré le froid et la pluie qui cingle le temple.

28 février 2015, 15h15, Inde, Udaipur. Sur le toit terrasse de notre hôtel : Dream Heaven. Vue splendide cartepostalesque : le lac Pichola, eau transparente, et au-delà le marbre blanc du palais du Maharana. En toile de fond la ville blanche. La ville descend sur la rive du lac, et s’y baigne, sur les marches d’escaliers des ghats.

27 février 2015, 15h15, Inde, dans le train qui nous amène de Mumbai à Udaipur. Après seize heures de train, presque arrivés.

26 février 2015, 15h15, Inde, Mumbai. Sur la rue, qui nous conduit de la station au terminal de Bandra. Misère active, des habitations empilées à moitié construites débordent les petits commerces. Va et vient frénétiques des piétons et des rickshaws. Un groupe de travestis indiens, des Hijras, passe.

25 février 2015, 15h15, Inde, Aurangabad. Au guichet de la gare. A travers l’hygiaphone, un employé nous explique quelque chose. Bruit d’un train qui passe et roulements de « r » anglais tonitruants : nous ne comprenons rien.

24 février 2015, 15h15, Inde, grottes d’Ajanta. Dernière grotte, un bouddha allongé creusé dans la pierre. Les piliers tracent des traits sombres dans l’obscurité. On devine des fresques, à demi effacée par le temps. Le soleil à travers l’ouverture de la grotte illumine le visage doux de Bouddha, surface claire dans l’ombre.

23 février 2015, 15h15, Inde, Aurangabad. Dans les environs d’Aurangabad, à la forteresse de Daulatabad. Un documentaire sur la vie d’Ashoka est en train d’être filmé. Prise de vue : Ashoka, seul sur les remparts, marche en rond, vigoureusement ; il semble pris dans une réflexion violente.

22 février 2015, 15h15, Inde, grotte d’Ellora. A l’entrée d’une grotte hindoue. Sur son socle, Nandi, la vache sacrée véhicule de Shiva. La sculpture forme une masse douce d’ombre dans la chaleur.

21 février 2015, 15h15, Inde, Aurangabad. Arrivée à l’hôtel et remplissage du formulaire indien qui n’en finit pas dans le grand registre jaune de l’hôtel : noms, adresse, informations du passeport, informations du visa, d’où vient-on, où va-t-on.. 31 champs au total

20 février 2015, 15h15, Inde, Mumbai, dans un taxi rickshaw, jaune et noir. Accélérations et klaxons, il s’infiltre dans tous les espaces de la circulation.

19 février 2015, 15h15, Inde, Mumbai, dans le centre de réservation des billets de train. Une salle grise à l’étage au fond d’une cour d’un bâtiment administratif. C’est la queue devant le bureau de réservation pour les étrangers. Devant nous un groupe d’hommes barbus vêtus de djellabas blanches.

18 février 2015, 15h15, Inde, Mumbai. Musée du Mahatma Gandhi, le Mani Bawan. Dans une vitrine, une maquette représente la scène de l’autodafé des vêtements étrangers, acte marquant le retour de l’Inde au tissage traditionnel, et par la reprise en main de sa culture. L’Empire britannique passé par le rouet.

17 février 2015, 15h15, Inde, Mumbai. Gateway of India, une des porte de l’Inde. Vestige britannique, il trône face à l’Océan Indien, fenêtre indo-islamique british, devant laquelle passe les visiteurs, les hommes endimanchés et les femmes dans leur sari coloré et doré, quelques une voilées dans de longues robes noires satinées.

16 février 2015, 15h15, Singapour. Dans l’appartement de nos amis, nous empaquetons nos affaires en vue de notre départ en Inde. Cinq sacs à dos et quatre bagages à main. C’est l’heure des adieux.

15 février 2015, 15h15, Singapour. Dans l’appartement de nos amis, quartier de Ang Mo Kio. Immeubles HDB (Housing Development Board), conçus pour favoriser la mixité sociale et culturelle. Spacieux, une grande pièce en partie ouverte sur l’extérieure lui confère une ambiance de véranda.

14 février 2015, 15h15, Singapour. Centre commercial de sport de la ville. Dans les grandes allées, mélange de sport et shopping. Le mur d’escalade traverse le centre sur ses trois étages. Les enfants grimpent à cœur joie.

13 février 2015, 15h15, Singapour. Sur Orchard Road. Boulevard clinquant de centres commerciaux rutilants. Un écran géant devant l’entrée pharaonique métal argentée d’un « mall » huppé diffuse la bande-annonce d’un nouveau film d’action.

12 février 2015, 15h15, Singapour. Au centre commercial Syntec, face à la plus grande fontaine porte-bonheur du monde (dixit). Une ambiance commerciale de Noël pour les préparatifs du Nouvel An chinois. Dans les stands d’artisanat, des estampes.

11 février 2015, 15h15, Singapour. Dans le bâtiment classique de l’Asian Civilizations Museum. Au bout d’un long couloir, trône à l’entrée d’une vaste salle, dorée par l’éclairage, l’effigie d’un bouddha, au visage indien moustachu, presque grec ; image ancienne de l’Éveillé avant qu’elle ne se fige plus tard dans les traits asiatiques.

10 février 2015, 15h15, Singapour. Au zoo, le show des éléphants d’Asie va commencer. Présentatrice en Anglais, musique pop américaine, les hauts-parleurs entrent en action pour annoncer l’arrivée des pachydermes.

9 février 2015, 15h15, Singapour. Métro. Sur la ligne North-South Line, rouge. Air conditionné au max. Dans le wagon, état neuf, un écran indique la prochaine gare : Daubi Ghat.

8 février 2015, 15h15, Singapour. Nous arrivons à East Coast Park. Sur la promenade en bord de mer, beaucoup de vélos, loués aux locations de vélo hyper-équipées attenantes. Au loin en mer, mouille une multitude de cargos.

7 février 2015, 15h15, Singapour. Dans la serre en fleur du jardin botanique. Deux chevrettes en fleur annoncent la nouvelle année de la chèvre et du mouton. La serre diffuse un climat frais et tempéré, exotique dans ces contrées tropicales.

6 février 2015, 15h15, Singapour. Dans Chinatown. Le nouvel an chinois est en préparation. La foule dans les rues déambule entre les stands rouges et jaunes. Dans une boutique, des coqs en plastique émettent un cocorico strident lorsqu’on appuie dessus.

5 février 2015, 15h15, Singapour. A l’agence VST, sur Rangoon Road, qui sous-traite la délivrance des visas pour le consulat indien. Installé tout proche de Little India. Nous patientons sur nos chaises et attendons notre tour.

4 février 2015, 15h15, Indonésie, Java, Bogor. A l’aéroport Soekarno-Hatta de Jakarta. Enregistrement des bagages.

3 février 2015, 15h15, Indonésie, Java, Bogor. Sur l’un des à-côté du parc, dans une ruelle au bord d’une avenue. Une suite d’échoppes de souvenirs. Nous négocions les prix d’un kriss et d’un coupe-coupe.

2 février 2015, 15h15, Indonésie, Java, Bogor. Arrivée à Bogor, la ville javanaise romantique du XIX ème siècle, dans une circulation infernale. Nous nous extirpons de la gare routière, vaste parking sale et laid, surchargé de bus et de véhicule en tout sens. Dans le bruit et sous la pluie, à la recherche d’un transport pour notre hôtel.

1er février 2015, 15h15, Indonésie, Java, Curita. Derrière l’île-montagne couverte de jungle, vestige d’un volcan éventré, à l’aspect mystérieux, semblable à l’île de King Kong, le volcan fils du Krakatau fume, monticule de cendres noires. Les îles disparaissent rapidement derrière nous, le bateau à moteur nous ramène à fond vers la côte javanaise, encore invisible face à nous.

31 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Curita. Sur la plage, bondée d’Indonésien en ce week-end. Les échoppes de nourritures et d’habits s’avancent jusqu’au bord de l’eau, où attendent les bateaux moteur des banana boats. Des Indonésiens se baignent, la plupart habillés, les femmes parfois avec leur foulard. D’autres discutent en famille installés sur leur grande natte en osier. Les détritus jonchent la plage et la mer.

30 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Carita. Nous sommes arrivés à l’h^tel Sunset View . Nous visitons les chambres à « petit budget », petite, humide, à ventilo. 225 000 roupies indonésiennes (15 €). Sur la route, devant l’hôtel, les moteurs des scooters font un vacarme de marteau-piqueur.

29 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Jakarta. Dans le muséum national, dans la cour intérieure. La statue d’un énorme Ganesh, ventripotent et lisse, trône dans un coin, repue ; la pierre polie lui confère une douce sérénité.

28 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Jakarta. Au musée MiniIndo, dans la reproduction grandeur nature d’une maison de Sumatra. Toit excentrique convexe terminé en pointe à chaque extrémité. Les murs sont tendus de grands panneaux d’osier.

27 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Jakarta. Dans Kuta, le vieux centre décrépi de l’ancienne Batavia, alias Jakarta, capitale hollandaise de Java. Nous nous dirigeons vers le port. La quartier mélange quelques bâtisses modernes d’hôtels luxueux avec les restes presque en ruine des bâtisses de l’ancienne Compagnie des Indes Orientales (VOC) des Hollandais. A l’intérieur des ruines, des familles ont installé leur maison de fortune.

26 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Jakarta. A l’arrêt de bus Hamoni, du réseau Transjakarta qui fait office ici de métro. Nous remontons par les rampes métalliques qui permettent d’accéder à la passerelle piéton au-dessus de la route. Sur la passerelle un panneau publicitaire géant indique un MacDo à 500 mètres, de l’autre côté de la route « Carrefour » s’affiche en grand.

25 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, dans le train Surabaya-Jakarta. Le train qui est parti à 13h00, met plus de douze heures pour atteindre Jakarta, où nous devons arriver vers minuit et demi. Les sièges en vis-à-vis deux par deux, une tablette et une prise électrique. D’un côté Nathalie et les enfants, de l’autre côté je suis assis face à un Indonésien. Il dort profondément, bouche grande ouverte.

24 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Jember. A la gare de train, pour acheter le billet pour Jakarta. Les passagers doivent indiquer par un formulaire le train qu’ils désirent prendre avant d’acheter le billet au guichet. Un agent du Service Client, uniforme chemise bleu royale brodée impeccable, Anglais impeccable, a pris en charge les étrangers que nous sommes. Pas de train avant demain.

23 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, à l’hôtel Katimore, sur la route du volcan Kawa Ijen. Dans le salon de la villa hollandaise fin XIXème, de l’hôtel Katimore. Farniente. Nous nous sommes levés à une heure du matin pour l’ascension du volcan. Nous nous reposons maintenant, dans la bâtisse déserte. Les touristes du matin sont partis, la nouvelle fournée n’est pas encore arrivée. Le personnel a disparu.

22 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, à l’hôtel Katimore,sur la route du volcan Kawa Ijen. Dans le hall extérieur, nous attendons que la pluie cesse. C’est un déluge. L’eau ruisselle de toute part et tome en cascades des gouttières. Les montagnes toutes proches ont disparues derrière le rideau épais de l’eau. Les gouttes cognent contre les murs et les toits. Le hall amplifie les « basses » de la pluie. Concert de la nature.

21 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Bodowoso. A la gare routière, becaks, taxis, ojeks, chacun tentent de capter des passagers. Nous venons d’arriver et comme il n’y a plus de bus pour Sempol avant demain, nous négocions une voiture avec un chauffeur. Assis sous le hall de la gare, l’homme discute avec nous le prix en Anglais, tandis que le chauffeur, « son frère »,petit air hard rock, attend sans dire un mot ren fumant.

20 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Cemoro Lawang. A l’hôtel, grande sieste, après une nuit vomitive : quatre personnes sur cinq malades. Effet du warung (boui-boui) d’hier très certainement.

19 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Cemoro Lawang. Nous remontons vers le village après avoir traversé la mer de sable volcanique, Laotian Paisir, du volcan Bromo. La route grimpe rapidement, et offre une vue plongeante sur le volcan, fumant, en cendre, et le cône vert parfait du Botok, éteint. Des effluves soufrées balayent parfois l’air.

18 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, à bord du train Suarabaya-Probolinggo. En classe « Ekonomik », banquette dure. Le train traverse un paysage plat de rizière. Il pleut « à verse ». Un paysan dans son champ, à mi-jambe das la boue, la tête sous la pluie. Il disparaît presque.

17 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Borobudur. A mobylette dans les rues de Borobudur. Nous revenons d’une promenade dans la campagne alentours. Au carrefour près de l’entrée du temple, le manège des deux roues croisent la danse des bus de tourisme sous la pluie. Quelques coups de klaxons permettent à chacun de se frayer un passage.

16 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Borobudur. Au musée Samudraraksa. Un grand navire à balancier, en bois blanc et bambou, occupe toute la grande salle, élancé, sorti tout droit des temps ancien, réplique des bateaux qui figurent sur le temple de Borobudur, lorsqu’au VIIIème siècle les royaumes de Java commerçaient avec l’Afrique occidentale. Le bateau exposé ici à a accompli il y a quelques années ce grand périple.

15 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Borobudur. Dans la rue principale qui mène au temple. Un manège pour tout petit est installé en bord de route ; monté sur un cyclo-pousse, il est actionné par un homme qui pédale, pendant qu’un vieux haut parleur crache une musique indonésienne pour enfant.

14 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Jogjakarta. Dans la voiture du propriétaire de notre guesthouse, qui nous a accompagné avec son neveu de 4 ans, aux grottes Pindu. La voiture descend la route sur les bords d’un escarpement qui plonge dans la plaine. Des restaurants et hôtels avec point de vue fleurissent tout le long de la route.

13 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Jogjakarta.Dans une agence, pour acheter des billets de trains. Au bout d’un chemin étroit, au fond d’une cour, un local délabré, deux ordinateurs. Nous avons réveillé l’employé qui range en vitesse son matelas. Il démarre sur un des PC l’application de réservation, qui « rame » avant de se lancer.

12 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Jogjakarta. Dans un magasin de la rue commerçante de Malioboro. Avec Nathalie, nous essayons des tenues de couple, chemise et chemisier ou robe appairés, typiques dans les magasins de vêtement de Jogjakarta. Le vêtement de la femme reprend en symétrique les motif de l’homme, pour former un ensemble, en soie ou coton, richement décoré, à la mode des étoffes vives et variés d’ici.

11 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Jogjakarta. Au parc aquatique de la ville. Dans la piscine des femmes musulmanes se baignent avec un voile de bain. Deux jeunes femmes demandent à se faire photographier avec Nastasia.

10 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Jogjakarta. En route avec Stépane, malade, pour consulter un docteur à l’hôpital, assis à deux à l’avant du becak (cyclo-pousse). Le conducteur pédale à travers la circulation de scooters, d’autos et de carrioles à cheval.

9 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Jogjakarta. Au cimetière royal d’Imogiri, dans le tombeau du sultan Agung. Dans la chaleur du tombeau, nous suons, entassés, assis dans l’obscurité autour de la tombe, à peine éclairée par quelques chandelles. Un père et son enfant se penchent pour respirer par trois fois le parfum qui monte de la terre, et prier le saint.

8 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Jogjakarta. Dans le site historique des temples hindous de Prambaran, de l’ancien royaume de Mataram, datant des VIIIème – Xème siècles. Dans le temple Sewu, les blocs de pierre du temple détruit sont empilés, autour du cœur du temple, encore majestueusement debout. Nous sommes seuls. Entre les blocs de pierre, le silence du temps. Dans les blocs dansent les sculptures gracieuses. Bouddha vêtu comme un prince hindou trône orné de bijoux de pierre.

7 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Jogjakarta. Nous marchons un peu perdus, après être descendus à l’arrêt de bus que l’on nous a indiqué, à la recherche du « Parsi », le marché aux oiseaux. Nous avançons sur une large avenue bordée d’ateliers mécaniques. Une couleur noire graisseuse recouvre les ateliers et déborde sur la rue.

6 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Jogjakarta. Dans le grand marché, Pasar Beringharjo, sur la grande rue de Malioboro, près du palais du sultan. Un vendeur qui nous a accosté nous conduit vers son échoppe d’épice. Nous sommes dans la partie des épices et plantes médicinales ; feuilles, racines, graines s’entassent dans leur sac de toile dans les échoppes ; formes et parfums mystérieux.

5 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Jogjakarta. Dans le bus 1A qui nous ramène de l’Imigrasi Office, le bureau de l’immigration, qui délivre l’extension des visas. Dans le rue un trafic dense de scooters, voitures et becaks (cyclo-pousses). Nous passons devant une fabrique de vêtements, Rama Ganesha Textiles.

4 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Java, Jogjakarta. Après un déjeuner rapide nous rentrons nous reposer à l’hôtel « Lotus Losmen », fatigués par la nuit exténuante dans le micro-place du bus. L’hôtel se situe au fin fond d’une ruelle du quartier international (« international village », peut-on voir à l’entrée) de Sosrowijaya, un lacis inextricable de ruelles étroites entre des maisons brinquebalantes.

3 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Bali, Denpasar. Terminal de bus de Ubung. Nous attendons dans le bus « pigeonn », le bien-nommé, vu le prix sur-taxé des places pour Jogjakarta (400 000 roupies!). Une indonésienne en colère crie dans le bus : problème de place ? (Il semble y avoir du sur-booking).

2 janvier 2015, 15h15, Indonésie, Bali, côte d’Amed. A peine à l’abri d’un toit, sur la terrasse de l’hôtel, face à la mer. Le déluge de l’après-midi bat son plein.

1er janvier 2015, 15h15, Indonésie, Bali, côte d’Amed. Sur la route de la côte, en scooter. Trempés. La pluie tombe en déluge. La route suit les escarpements de jungle et monte et descend à pic.

31 décembre 2014, 15h15, Indonésie, Bali, Jemeluk. Nous arrivons dans le petit village, le long de la côte d’Amed, à la pointe ouest de Bali. Sur le fond noir de la plage volcanique, les couleurs vives des «  jukung », les petits voiliers trimarans des pêcheurs, amarrés sur la plage.

30 décembre 2014, 15h15, Indonésie, Bali, Tirta Gangga. Nous suivons notre guite, Mr Gutsi, le long de la route qui nous conduit au village pour assister aux combats de coqs. Nous nous suivons précautionneusement en file indienne dans le vrombissement des deux et quatre roues qui nous dépassent à vive allure, le long des champs de riz.

29 décembre 2014, 15h15, Indonésie, Bali, Tirta Gangga. En voiture, en route vers le « Temple Mère » de l’île, le Pura Besakih. La petite route se faufile entre les collines verdoyantes de jungle et de rizière. Sur le bord de la route travaille de tailleurs de pierre de lave noire. Notre chauffeur conduit et rote allègrement.

28 décembre 2014, 15h15, Indonésie, Bali, Tirta Gangga. Dans le palais aquatique, un paysage de bassins dans un décors du sculptures d’animaux, de princes et de dragons.Dans un bassin, un piscine rempli par le gueule d’un animal fantastique. Les enfants se baignent avec leur bouée chambre à air. En ce jour de la fête de Kaligan, tout le monde s’amuse dans la piscine, parfois toute la famille réunie.

27 décembre 2014, 15h15, Indonésie, sur le bateau « slow boat » qui nous ramène à Bali. Nous avons pu nous faire une petite place sur le pont supérieur, à la pointe du bateau. Installé sur nos tapis de sol, nous avons « dressé » notre camp, nos sacs à dos groupés en tas, entre une famille indonésienne et un groupe d’Indiens. Nous jouons aux cartes au « président ».

26 décembre 2014, 15h15, Indonésie, sur l’île de Gili Air. A l’hôtel, dans la chaleur de l’après-midi, à l’ombre de la chambre. Assis à quatre sur le rebord du lit, nous regardons le nouveau « Terminator » sur le petit écran de l’ordinateur.

25 décembre 2014, 15h15, Indonésie, sur l’île de Gili Air. Nous partons nous baigner pour profiter de la chaleur moins vive de la fin d’après-midi. Nous suivons le chemin côtier : bungalows, piscines et petits commerces d’un côté ; côté plage, des cabanes en bambou et des tables pour se restaurer face exactement à la mer.

24 décembre 2014, 15h15, Indonésie, sur l’île de Gili Meno. Nous quittons notre cabanon en bord e plage que nous occupons depuis ce matin, sur la petite île de Gili Meno. En face de nous le mince ruban arboré de Gili Air. La plage est bordée d’arbres aux ombres douces qui reposent de la réverbération ardente du sable. Le jardin de corail s’avance presque à toucher le sable, les vagues se forment plus loin, à quelque cinquante mètres, en bordure du haut-fond.

23 décembre 2014, 15h15, Indonésie, sur l’île de Gili Air. Nous rentrons de notre excursion snorkeling autour des trois îles Gili : T, Meno et Air. Nous suivons le chemin de sable qui suit le rivage, entre les hôtels et les restaurants. De petites carrioles à cheval passent pour transporter matériaux ou passagers.

22 décembre 2014, 15h15, Indonésie, sur l’île de Gili Air. Dans nos deux bungalows, de retour de notre ballade à vélo, nous démarrons l’école, à l’ombre des terrasses, installés sur le mobilier en bambou.

21 décembre 2014, 15h15, Indonésie, sur l’île de Gili Air. Dans l’eau, en bord de plage, nous observons, en masques et tubas, les poissons et les coraux, plongés dans un spectacle de couleurs. Un banc de petits poissons argentés renvoie des reflets dorés scintillants.

20 décembre 2014, 15h15, Indonésie, sur l’île de Lombok. Dans le mini-bus qui nous amène de Mataram à Senggigi, pour embarquer sur les îles Gili. Le chauffeur fonce dans sa vieille camionnette à travers le trafic de mobylettes et de camions. A bout de fatigue il s’arrête de temps en temps afin de s’asperger d’eau pour se tenir réveillé.

19 décembre 2014, 15h15, Indonésie, Bali, Ubud. A notre hôtel « Tujung Bungalows ». Sur le petit balcon de notre chambre au rez-de-chaussée, face au jardinet luxuriant qui entoure le temple familial au centre de la cour. La porte en bois sculptée des scènes hindoues du Ramayana ferme le décors silencieux.

18 décembre 2014, 15h15, Indonésie, Bali, Ubud. Nous descendons la longue route qui nous ramène au centre-ville. Plus tôt le chemin avait traversé un paysage harmonieux de rizière où un petit village semblait encore vivre un peu dans les jours anciens. Maintenant la promenade se termine sur une affreuse route-rue rectiligne dans les gaz d’échappement des mobylettes, le long des façades grises des commerces. Dans les arrières-cours cependant un certain calme revient très vite: le vert de la végétation et un peu du silence traditionnel.

17 décembre 2014, 15h15, Indonésie, Bali, Ubud. Nous déjeunons tardivement aujourd’hui, dans la grande rue proche de notre guesthouse, JI Hanoman, dans un des nombreux restaurants touristiques. Dans le confort du ventilateur au plafond nous choisissons les plats raffinés balinais. Une serveuse prend avec un sourire aimable et doux notre commande. Une autre serveuse sert d’un geste gracieux des offrandes de fleurs et d’encens aux dieux dans le petit temple accroché au mur. Ses doigts dansent.

16 décembre 2014, 15h15, Indonésie, Bali, Ubud. Au musée Puri Lukisan, les pavillons d’exposition dorment bienheureux dans un jardin d’eau et de fleurs. De grandes fleurs blanches délicieusement parfumées tombent des arbres doucement secoués par la brise annonciatrice de pluie.

15 décembre 2014, 15h15, Indonésie, Bali, Ubud. Dans le Sanctuaire de la Forêt des Singes Sacrés (Mandala Wisata Wanara Wana). Un vestige de la forêt tropicale peuplée de macaques nourris respectueusement par les gardiens balinais. Partout des singes, par dizaine, qui se reposent ou se chamaillent. Un singe a grimpé sur le dos de Nathalie et fouille dans la poche de son sac, à la recherche de nourriture.

14 décembre 2014, 15h15, Indonésie, Bali, dans la campagne au nord d’Ubud. Nous sortons du restaurant qui clôt notre promenade à vélo. Après le déluge de ce matin, le soleil chasse les derniers nuages. Le paysage tropical d’un vert épais brille, encore humide. Le mini-bus reprend toute la petite troupe : un couple d’Australiens, deux jeunes de Singapour, un Néerlandais et toute notre famille française.

13 décembre 2014, 15h15, Indonésie, Bali, Ubud, dans l’enceinte d’un théâtre, sur la scène-temple, grand ouvert sur l’extérieur, des femmes répètent une danse : dialogue des mains qui dessinent gracieusement de grandes arabesques, chaque doigt se plie comme le cou d’un cygne ; dialogue du visage par les traits qui s’expriment comme des mots. Les pieds bien à plat, exécutent des pas compliqués, ancrés à terre, racines du corps qui se déhanchent en ondulation.

12 décembre 2014, 15h15, Australie, Darwin. En attendant le départ à 16h30 pour l’aéroport nous nous baignons dans l’agréable rectangle bleu couleur WC-océan de l’hôtel : la piscine.

11 décembre 2014, 15h15, Australie, Darwin, dans une des boutiques de souvenirs tenus par des « Chinois » : tee-shirts et babioles. Sur un tee-shirt un crocodile mâchoire grande ouverte hérissée de dents, dans le style hyper-réalisme, avale un Australien dont il ne reste que deux bras s’enfonçant dans la gueule et un dernier « shit ! » final.

10 décembre 2014, 15h15, Australie, Darwin, à notre hôtel. Dans la chambre à l’abri dans l’air conditionné de la moiteur et de l’orage quotidien qui arrive, sur l’ordinateur à la recherche du meilleur prix pour s’envoler à Bali. A l’extérieur les enfants font des plongeons dans la piscine.

9 décembre 2014, 15h15, Australie, Darwin, aux abords de la rue piétonne. La pluie torrentielle qui s’est abattue pendant une demi-heure vient de cesser ; le ciel se découvre peu à peu. Un groupe d’aborigènes glande dans la rue.

8 décembre 2014, 15h15, Australie, Darwin, dans le centre commercial de Casuarina Square. Un centre presque semblable à ceux de France : boutiques de fringues, bijoux, électroménagers … la foule est la même, hormis quelques groupes d’aborigènes errants.

7 décembre 2014, 15h15, Australie, Darwin, à la piscine à vague, salée, sur les anciens docks portuaires réaménagés, qui compense l’impossibilité de la mer peuplée de crocodiles et de méduses mortels. Dans la piscine, qui simule une bonne houle, chacun s’amue en boue ou en planche, à se faire chahuter par les vagues.

6 décembre 2014, 15h15, Australie, Darwin, à notre hôtel, le « Banyan Lodge Hotel », où nous louons deux chambres pour la somme la plus modique du coin, soit 110 AUD tout de même (environ 83€). C’est le temps de l’école, nous sommes installés sur les tables extérieurs près de la piscine. On entend au loin les grondements de l’orage qui approche.

5 décembre 2014, 15h15, Australie, Darwin, dans le parc des reptiles, Crocosaurus, nous attendons le démarrage de la séance pour toucher les reptiles et les serpents. Le parc dans le centre-ville héberge quelques spécimen de crocodiles nord australiens de 700 à 900 kilos, et toute la faune reptilienne, serpentante ou lézardante, de la région.

4 décembre 2014, 15h15, Australie, Stuart Highway. Nous roulons sur la route maintenant un peu vallonnée et bordée d’arbres et de termitières, en direction de Darwin, vite pour rendre à temps le véhicule avant l’heure de la fermeture à 16h30. Nous sommes « à la bourre ».

3 décembre 2014, 15h15, Australie, Mataranka. Au camping. Une pluie chaude tombe à verse dans le paysage soudain tropical. Une odeur de pluie moite baigne le camping. Tout proche la forêt retentit du vacarme des oiseaux. Des cacatoès crient sous les arbres près de nous.

2 décembre 2014, 15h15, Australie, Stuart Highway, en direction de Tenant Creek. Le ciel est couvert de lourds nuages dans un fond bleu ensoleillé, leur chevelure monte haute en boucles blanches dans l’atmosphère. Leur face côté terre est un lac d’encre bleu menaçant. Au loin trois nuages se fondent avec la terre et le paysage en pluie.

1er décembre 2014, 15h15, Australie, Alice Springs. Nous déjeunons au KFC du coin, à l’entrée de la ville. Au menu : trois combo box et un dizzer épicé.

30 novembre 2014, 15h15, Australie, Alice Springs, au National Road Transport Hall Of Fame, qui expose les « road trains », les trains de la route, les camions mastodontes qui sillonnent la Stuart Highway. Dans le Kenworth Hall Of Fame, les célébrités de la marque KW scintillent, équipés d’énormes pare-buffles pour dégommer sans dommage tout ce qui traverse les routes australiennes : émeu, kangourou ou dromadaire.

29 novembre 2014, 15h15, Australie, sur la Stuart Highway, en direction de Alice Springs. Le camping-car roule tranquillement à cent kilomètre-heure sur sa voie de gauche. Tout autour de nous le bush famélique : spinifex et buissons sans fin. Pas le moindre relief à l’horizon.

28 novembre 2014, 15h15, Australie, Kings Canyon. Dans le camping face aux monts du canyon à quelques kilomètres. Un maigre arbre nous protège faiblement de la chaleur caniculaire.

27 novembre 2014, 15h15, Australie, Uluru. C’est le temps de l’école. Nous sommes installés en deux groupes, sur la table du fond du camping-car et sur la table pliante extérieur. A l’intérieur la clim a dû mal à lutter contre la chaleur. Dehos un vent chaud souffle qui ne rafaîchit même pas.

26 novembre 2014, 15h15, Australie, Uluru. Dans la piscine du camping. A cette heure ci de la journée, à plus de 40°C, c’est l’heure du repos : barbotage dans l’eau rafraichissante.

25 novembre 2014, 15h15, Australie, Uluru. Nous arrivons à Yulara, l’espace d’hébergement touristique spécialement conçu et obligé, pour les visiteurs de Uluru. Dans le décors habituel aride de l’outback, un complexe hôtelier dernier cri. Nous passons en camping-car quelques rond-points serrés à la recherche de la réception du camping.

24 novembre 2014, 15h15, Australie, sur la Stuart Highway. A environ deux cents kilomètres de Coober Pedy. Le ruban de l’autoroute, large comme une nationale, à deux voies, se déroule droit et plat, à travers un terre aride sans fin d’arbustes épineux. Le paysage rouge et vert de près devient gris au loin à force de monotonie.

23 novembre 2014, 15h15, Australie, à Coober Pedy. Dans la mine d’opale en activité de Tom. Un vieux mineur écossais, qui ne s’appelle pas Tom, nous sert de guide dans la mine, qui n’est plus en activité. Le bonhomme usé mais hâbleur nous explique le bon usage des explosifs, fait main, qu’il vient d’allumer.

22 novembre 2014, 15h15, Australie, sur la Stuart Highway. Nous arrivons à Coober Pedy. Le bas-côté se couvre de pancartes publicitaires d’hôtels et de monticules, résidus de l’extraction de l’opale, dans un décors de désert, à plus de 40°C.

21 novembre 2014, 15h15, Australie, sur la Stuart Highway. Peu après Port Augusta. Dans le camping-car, Nathalie au volant, je fais l’école à Nastasia, leçon de mathématiques dans les secousses et le bruit de la route.

20 novembre 2014, 15h15, Australie, Adelaïde. A Cleveland Park, dans les forêts d’eucalyptus des hauteurs avoisinantes de la ville. Les enfants nourrissent et caressent affectueusement un grand kangourou roux en semi-liberté.

19 novembre 2014, 15h15, Australie, Adelaïde. Dans le camping d’Adelaïde West Beach, un Big4, le must des campings d’Australie. Dans notre allée, quelques camping-cars. La table de pique-nique est sortie: pause lecture, en compagnie de quelques mouettes et de pigeons huppés.

18 novembre 2014, 15h15, Australie, Adelaïde. Dans le centre-ville, nous remontons à pied la Grenfell Street. L’avenue large bordée d’immeubles quelconques file droite. Adelaïde s’étire ainsi en longueur, calme et un peu vide. Nous recherchons l’enseigne RAA (Royal Automobile Association), oùl’on pourra se procurer selon les trois petites vieilles (les trois sorcières de Macbeth?) de l’information center le « Camps », la bible des campings pas chers en Australie.

17 novembre 2014, 15h15, Australie, Adelaïde. Dans le camping-car que nous venons de récupérer, nous descendons le bord de mer. L’océan australe apparaît de temps en temps, magnifiquement bleu, à travers les pavillons de banlieue.

16 novembre 2014, 15h15, Australie, Sydney. Dans la banlieue de Sydney, à Campsie, à une vingtaine de kilomètre du centre de Sydney en train. Nous nous reposons dans notre guesthouse, la « scruffy old guesthouse » (dixit), la maison d’hôte vieille et miteuse. La maison, un brin délabrée, héberge des voyageurs de passage et des saisonniers australiens. Tout ce petit monde se côtoie dans la bonne humeur et se partage les douches, la cuisine et les cafards.

15 novembre 2014, 15h15, Australie, Blue Moutains, Six Foot Track. Sur le site des grottes des Jenolan Caves, à proximité du grand complexe hôtelier qui jouxte le mont. Des voitures de luxe passent. Nous attendons le bus qui doit nous ramener à Katoomba.

14 novembre 2014, 15h15, Australie, Blue Moutains, Six Foot Track. Le chemin, large, n’en finit pas, dans une forêt d’eucalyptus monotone, toujours semblable de pas en pas. Le chemin monte doucement, au soleil : l’ombre de la forêt est maigre. Il nous reste à peine un litre d’eau pour nous cinq. La soif et les mouches nous épuisent.

13 novembre 2014, 15h15, Australie, Blue Moutains, Six Foot Track. Nous traversons à gué la rivière de Cox. La rivière peu profonde coule rapidement à travers des rochers et des cailloux. De grands eucalyptus ombragent les berges couvertes de hautes herbes. Nous sautons de pierre en pierre avec nos sac à dos pour gagner l’autre rive.

12 novembre 2014, 15h15, Australie, Blue Moutains, Six Foot Track. Dans les toilettes sèches du premier campement. Une barraque en tôle, verte; à l’intérieur, propre, les mouches bourdonnent dans la chaleur. Au fond du bidet des vers sont à l’oeuvre, «a natural miracle», selon le slogna à l’entrée.

11 novembre 2014, 15h15, Australie, Katoomba. Sur l’esplanade « Echo Point », qui surplombe la forêt des Blue Mountains. La forêt s’étend très dense à perte de vue dans les monts. Seuls dépassent de cette ondulation verte bleutée les rouges plateaux escarpés rocheux.

10 novembre 2014, 15h15, Australie, Sydney. Dans Hyde Park, près de la station de métro St James. Allongés dans l’herbe nous nous réchauffons aux rayons du soleil qui transpercent enfin cette journée grise. Les enfants s’amusent à s’approcher de grands oiseaux, semblables à des ibis noirs et blanc, les pigeons d’ici.

9 novembre 2014, 15h15, Australie, Sydney. Dans la réserve naturelle du Royal National Park, sur la Hacking River en canoë. Rivière claire et calme. Sur la rive de majestueux eucalyptus. Dans l’herbe un cacatoes picore.

8 novembre 2014, 15h15, Australie, Sydney. A l’Australian National Martime Museum, sur le cuirassier HMAS (Her Majesty’s Australian Ship) Vampire. Le bateau de guerre rutile dans son beau gris paisible, ses canons désarmés pointés sur la ville.

7 novembre 2014, 15h15, Australie, Sydney, à Manly Beach. Sable, eau bleue du Pacifique, sur la plage et les vagues, des surfeurs. Au loin des voiliers passent. Des arbres, comme de grands sapins clairs, bordent majestueusement la rue du bord de mer. La ville balnéaire s’amuse.

6 novembre 2014, 15h15, Australie, Sydney. Dans les «barracks», l’ancienne prison des origines de Sydney. Un grand bâtiment rectangulaire de briques rouges. Dans une des salles, un grand tableau dépeint l’arrivée des émigrants à Sydney, accueillis par l’aborigène Bungaree, en uniforme.

5 novembre 2014, 15h15, Australie, Sydney. Dans le quartier historique, les Rocks. Au musée Suzanna Place, une vieille maison de Sydney, intérieur modeste des années 40, sauvegardé en l’état entre les buildings qui ont dévoré le reste.

4 novembre 2014, 15h15, Australie, Sydney. A la porte d’un bar. Dans le bar, réception privée, on n’entre pas. Une foule, bien sapée, robes et chapeaux pour les femmes, costumes décontractés pour les hommes. Excitation, cris, face à l’écran géant;  les cris de la foule en délire augmente : c’est l’arrivée de la Melbourne Cup, la course de chevaux « qui arrête le pays entier ».

3 novembre 2014, 15h15, nul part. Cet instant ne s’est jamais passé, dévoré par la ligne de changement de date.

2 novembre 2014, 15h15, Chili, Santiago. Centre-ville, 7ème étage, dans l’appartement que nous louons. Immeuble moderne. Face à d’autres immeubles. Le bruit résonne. En haut, juste un coin de ciel. Nous refaisons notre paquetage : départ ce soir pour l’Australie.

1er novembre 2014, 15h15, Chili, Santiago. Assis à une terrasse, nous terminons le sandwich spécialité locale : l’ « empanada pina », sorte de gros beignet fourré à la viande et aux oignons.

31 octobre 2014, 15h15, Chili, Santiago. Le Mercado Central (le marché central), dans le marché au poisson. Étals de poissons frais, crustacés et coquillages. A côté une foule attablée.

30 octobre 2014, 15h15, Chili, Santiago. Dans la rue Merced. De hauts immeubles. Mélange de gris et de verre. En bas des boutiques, des restaurants : chinois, indiens, péruviens.

29 octobre 2014, 15h15, Chili, route 5, en bus , en direction de Santiago. Nathalie sommeille. Nastasia dessine son doudou. Stépane lit « Les Chouans » sur la kobo, Anton s’ennuie.

28 octobre 2014, 15h15, Chili, sur la route qui nous ramène à Talca, par le bus rural. Nous approchons de la ville. Les montagnes ont disparu derrière nous. Les premières maisons de la ville apparaissent.

27 octobre 2014, 15h15, Chili, parc national Altos de Lircay ; nous marchons depuis sept heures à marche forcée, pour arriver à temps . Il ne nous reste plus rien à manger. Les enfants qui ont faim évoquent les bons petits plats de France.

26 octobre 2014, 15h15, Chili, parc national Altos de Lircay ; sur le sentier « Sendero Sillahur », de l’autre côté de la rivière Lircay, le chemin plonge et  s’enfonce dans une forêt de plus en plus profonde. Les arbres deviennent gigantesques. Ambiance Jurassique Parc.

25 octobre 2014, 15h15, Chili, parc national Altos de Lircay ; une plaine enneigée à perte de vue ; nous avançons en tentant de suivre une direction sud ouest. Le chemin a complètement disparu sous l’épais manteau blanc. Pas d’autres repères que quelques affleurements rocheux.

24 octobre 2014, 15h15, Chili, parc national Altos de Lircay ; sur le sentier de randonnée, qui grimpe dans la forêt tortueuse et chétive. Un torrent rugit en contrebas. Au-delà, trône un pic enneigé, majestueux.

23 octobre 2014, 15h15, Chili, Vilches Alto. Un hameau dans la forêt à l’entrée du parc national. La rue, un chemin ; le long du chemin, des « cabanes » (bungalows) fermé, nous sommes hors saison. Nous sommes à l’unique petite épicerie ; le marchand hirsute nous sert, mal réveillé ; nous avons dû le réveiller durant sa sieste.

22 octobre 2014, 15h15, Chili, Talca. Dans l’apart-hôtel, standing hôtel international, sur la large trentième rue ouest (« Trenta Oriente »), un peu à l’écart du centre. C’est l’heure de l’école. Les enfants travaillent, l’un sur son fichier de math, un autre sur la tablette Samsung, le troisième sur l’ordinateur Asus.

21 octobre 2014, 15h15, Chili, sur la route entre Valparaiso et Talca. Les Andes changent ici, et se couvrent de pic et de neige. A leur pied, des vignes. Vigne et neige, un chaud et froid en paysage.

20 octobre 2014, 15h15, Chili, Valparaiso. Nous remontons de la « plaine », le bord de mer de la ville, vers les collines, en taxi, par les ruelles qui grimpent à pic et serpentent entre les maisons empilées.

19 octobre 2014, 15h15, Chili, Valparaiso. La Sebastiana, maison de Pablo Neruda à Valparaiso, comme un bateau, vogue sur la colline. La mer entre de toute part. Maison jeu d’un Pablo Neruda facétieux, et forcément poète.

18 octobre 2014, 15h15, Chili, Valparaiso. Nous sortons d’un des vieux funiculaires du XIX ème siècle qui sillonne Valparaiso. Le vieux wagon a grimpé bruyamment la côte escarpée. Nous débouchons en haut d’une colline, maisons biscornues et colorées, accrochées à la pente ; sur le mur les vieilles fresques murales des années 70 dévorées par des tags agressifs des années 2000.

17 octobre 2014, 15h15, Chili, Valparaiso, nouveau déjeuner tardif dans la salle un peu sordide en sous-sol d’un restaurant de poisson. Nous en sommes au « consommé »(dixit), sorte de bouillon servi en entrée, que l’on dirait fait avec de l’huile de friture.

16 octobre 2014, 15h15, Chili, entre La Serena et Santiago, sur la route en bus. Pendant que le bus avale les kilomètres, je partage mon temps entre la lecture du World Happiness Report 2013, et le film « My name is Khan » qui passe en Espagnol sur l’écran TV du couloir du bus.

15 octobre 2014, 15h15, Chili, Vicuña. Dans un restaurant, déjeuner tardif. Dégustation d’un « pollo a la pobre », le poulet du pauvre, soit ¼ de poulet, avec des oignons, deux œufs sur le plat et des pomme-de-terre frites.

14 octobre 2014, 15h15, Chili, Punta de Choros, le vent balaye la côte rocheuse, nous marchons le long de la côte, sur le chemin de sable qui nous ramène à notre bungalow en bord de mer. Des cris de mouettes. Deux pélicans passent en rasant les eaux, à la manière imaginaire des ptérodactyles.

13 octobre 2014, 15h15, Chili, Punta de Choros, nous venons d’arriver, au-delà des collines de cactus, au bout d’une longue plaine mi-terre, mi-sable, mi-herbes, mi-dunes, à l’extrémité d’un village de cabanes, en bord de mer, une jetée. Des barques, une crique, un ponton de fer et de béton.

12 octobre 2014, 15h15, Chili, La Serena, en vélo sur l’Avenida del Mar, Nastasia sur le porte-bagage. Sur la piste cyclable en bord de mer. Foule clairsemée : des joggers, des familles qui se promènent, d’autres vélos. L’avenue semble sans fin. Beaucoup d’espace, l’ambiance est paisible. Le ciel est brumeux, le vent qui vient de la mer est froid.

11 octobre 2014, 15h15, Chili, La Serena, en bord de mer. Océan Pacifique. Une longue plage de sable fin, dix kilomètres. La côte, pas très belle : des immeubles de logements, beaucoup sont en construction. En face, au loin, de l’autre côté de l’anse, une croix immense et une multitude de maisonnettes grimpent la colline, c’est Coquimbo, l’industrieuse. L’océan vaste scande son éternel rythme : flux et reflux. Les coquillages jonchent la plage ; brassés par les vagues, ils chantent comme un bâton de pluie .

10 octobre 2014, 15h15, Chili, sur la Ruta 5, en bus, en route vers La Serena. Nous nous approchons d’Antofagasta. Bus « Classé » de la compagnie Pullman. Nous sommes à l’étage, quasi vide. Sur une écran LCD la vitesse du bus s’affiche en temps réel : 97 km/h. Les fauteuils s’inclinent à demi couchés (« semi-cama »), trois écrans de TV dans le couloir, les toilettes en bas. Confort.

9 octobre 2014, 15h15, Chili, San Pedro de Atacama, à notre hôtel, Atacameñia Cruz. Dans la cuisine. Une salle où se trouve six petites tables, nappes rouges ; sur la table du fond,  un vieil écran de mini télé cathodique. En annexe la cuisine, fonctionnelle, une cuisinière, un frigo, quelques meubles. Installé devant l’ordinateur,je vois  à travers les vitres poussiéreuses la petite cour poussiéreuse.

8 octobre 2014, 15h15, Chili, San Pedro de Atacama, en vélo. Une piste de terre longe une rivière. Nous suivons ce chemin qui mène aux ruines d’une forteresse pré-incas, le Pukarà de Quitor, des indiens atacameños. Le large chemin poussiéreux a dépassé les dernières maisons qui jouxtent le village, et s’en va tout droit entre la rivière et les abords rocheux, dans un paysage aride. Aux abords du rio au trois-quarts à sec subsiste une maigre végétation.

7 octobre 2014, 15h15, Chili, dans le désert d’Atacama, sur la route en direction de San Pedro de Atacama. La route rectiligne abandonne les hauteurs volcaniques et plonge dans la plaine en contrebas. Le village de San Pedro se dessine au loin, dans un oasis de verdure au bord de cette plaine, blanche et nue à perte de vue, une immense lagune de sel.

6 octobre 2014, 15h15, Chili, dans le désert d’Atacama, sur la piste qui relie Toconcé au geyser d’El Tatio. Nous sommes pile bloqués après une heure et demi de piste difficile devant un passage effondré. Impossible de passer il nous faut faire demi-tour, et reprendre en sens inverse la piste qui parcourt à flanc de montagne un paysage de rochers, à travers des vallées encaissées, des« quebradas ».

5 octobre 2014, 15h15, Chili, dans le désert d’Atacama, nous roulons dans notre pick-up sur la route en direction de Chiu-Chiu, à l’ouest de Calama. Paysage plat, rocailles et terre grisâtre ; silhouette des volcans des Andes à l’horizon. A gauche les poteaux électriques bordent la route, à droite le gros tuyaux noirs d’un aqueduc.

4 octobre 2014, 15h15, Chili, Antofagasta, clinique Portada, à l’admission de la clinique, pour ôter les points de suture à Stépane. L’hôpital a un air propre, médical, rien ne le distingue d’un hôpital français. Dans la salle d’attente, blanche, des sièges en plastiques, bleus.

3 octobre 2014, 15h15, Chili, sur la route 5, la trans-américaine, dans notre gros pick-up de location, un Toyota Tundra, rouge vif comme de nombreux pick-ups par ici. La route file toute droite dans le désert d’Atacama. Au-delà du ruban de bitume, un désert plat, rocailleux. Pas de végétation. En arrière-plan des montagnes rocheuses, âpres.

2 octobre 2014, 15h15, Chili, Calama, rue Vivar. Rue commerçante, de nombreuses voitures dont les taxis noirs , habitacle en jaune, taxis collectifs qui fonctionnent comme des lignes de bus. Nous rentrons à notre hôtel, hostal Vicenzio, vieille bâtisse à porte cochère,  tout à côté de la galerie chinoise qui vend tout de tout.

1er octobre 2014, 15h15, Chili, Calama, dans la mine de cuivre de Chuquicamata. Le bus des visiteurs entre dans la mine à ciel ouvert. Un kilomètre de profondeur. La mine s’enfonce par palier en spirale vers le fond invisible. De place en place, de petits points noirs, comme des fourmis ; ce sont des camions gigantesques de 7 mètres de haut qui charrient chacun 400 tonnes de minerais.

30 septembre 2014, 15h15, Chili, Calama, chez un coiffeur pour homme (pelluqueria). Dans la boutique: décors usé, de vieilles photos de coiffure. Un journal local en espagnol pour attendre son tour. Deux coiffeurs y travaillent sur chacun des deux postes de coiffure. Mon coiffeur est bolivien.

29 septembre 2014, 15h15, Chili, Calama, dans la calla Antofagasta.à l’agence de bus Norte Chili. Notre bus en provenance d’Uyuni en Bolivie vient de nous y déposer. Après la Bolivie, le Chili nous apparaît immédiatement plus riche et organisé. Voitures américaines (Chevrolet, Dodge) et grosses Toyotas neuves, façades ravalées, fils électriques proprement tendus. De nombreux drapeaux chiliens aux maisons. Il fait bon, dans  dans cette ville en plein désert règne une animation presque méditerranéenne.

28 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Salaar de Uyuni, notre guide gare à l’instant sa Toyota 4X4 à l’ « isla Incahuasi ». A l’intérieur, nous cinq, un couple de touristes espagnols, un touriste bolivien parlant très bien le français, il a fait ses études à Toulouse et sur Paris. L’île d’ Incahuasi est une butte rocheuse,  isolée au milieu du désert de sel rigoureusement plat. L’ « île » est le royaume des cactus géants de deux à trois mètres que l’on dit millénaires. Il recouvre toute la butte, végétation incongrue dans l’espace absolument vide du désert blanc.

27 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Uyuni, dans la rue Ferroviaria qui longe la gare. Quelques restaurants locaux qui offrent un menu du jour « almuerzo » bon marché, des agences touristiques qui organisent les excursions dans le Salaar de Uyuni arborent leurs enseignes plus ou moins jaunies.Une agence toute proche affiche des lettres de recommandation de leurs clients en japonais, elle ne s’adresse pas à nous. Nous nous dirigeons au feeling un peu plus loin vers une autre agence pour programmer notre sortie du lendemain.

26 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Uyuni, dans une petite galerie marchande de la rue Arce, dans le centre-ville ; dans une petite boutique, équipements de téléphones portables et d’appareils photos, nous achetons une carte micro-SD. Dans la boutique, minuscule, une vendeuse et un vendeur derrière deux comptoirs. Le vendeur s’affaire sur un téléphone.

25 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Lipez, dans le 4X4, sur la piste ; face à nous le pied d’une montagne aride brunâtre. Nous longeons à gauche la vaste étendue nue à perte de vue du désert de sel. Au loin des rochers flottent : physique du Salaar de Uyuni.

24 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Sud Lipez, une boue noire grasse bouillonne et explose en bulles, un jet de vapeurs sulfureuses s’échappe dans un vacarme assourdissant, nous sommes dans le champ de geysers de Sol de Mañana.

23 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Sud Lipez, dans les ruines d’une la ville morte hispanique. Des bâtisses de pierre au trois-quarts détruites dans un vent glacial ; l’entrée étroite d’une ancienne mine d’or et d’argent, au pied d’une montagne où le diable serait enchaîné pour mille ans. Des viscaches vagabondent dans les pierres.

22 septembre 2014, 15h15, Bolivie, dans les environs de Tupiza, sur les bords du rio Tupiza ; nous nous préparons à patauger dans le courant rapide de la rivière, étroite en cette saison. La rivière coule scintillante, roulant des galets, dans le large lit de sable. A notre gauche le mur rouge à pic de la montagne ; à droite la rivière disparaît au-delà d’un pont vers une plaine fertile.

21 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Tupiza, à l’hôtel Santa Maria, dans la chambre ; Âge de Glace 2 en espagnol. Scotché devant la télé, la bouche comme une poule, les yeux tout rouges et carrés, la cervelle qui coule.

20 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Tupiza, à l’hôtel Santa Maria, dans la chambre ; j’étudie la carte de la région de San Pedro de Atacama au Chili pour préparer notre prochain périple.

19 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Tupiza, à l’agence Natural Adventure, avec la jeune femme en charge de l’agence, nous discutons du circuit du Salaar de Uyuni et des conditions des femmes dans la région.

18 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Sucre, à la poste, pour acheter des timbres pour les cartes postales ; en attente devant un guichet vide ou nous ont aiguillé deux autres guichetiers.

17 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Cordillera de los Frailes, à pied sur la piste qui amène au village de Potolo, dernière étape de notre randonnée. Repos au sommet d’une côte ; le soleil est brûlant. Sur un côté une ravine descend jusqu’au lit d’une rivière asséchée, sable fin noir.

16 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Cordillera de los Frailes, nous arrivons au terme de notre seconde étape de randonnée, dans le village de Maragua. Le village, maison en adobe, s’étale dans un relief de terre friable rouge. A quelques kilomètres les strates en arc de cercle sur les pentes des monts tout autour qui entoure ce « cratère » . Le ciel est partagé en deux entre un azur parfait et un orage d’encre.

15 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Cordillera de los Frailes, dans le petit village de Chaunaca. Nous sommes arrivés à la première étape de la randonnée, au petit hôtel communautaire où nous logeons ce soir. Assis à la petite table de pierre du jardinet extérieur. Nous discutons voyage avec un globe-trotter anglais. Face à nous une montagne rouge. Derrière nous le petit village souffreteux.

14 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Sucre, sur la calle Nicolas Ortiz. Nous rentrons à notre hôtel après la visite du marché à Tarabuco. Il y a encore un peu d’agitation sur la place où les dernières parades se terminent dans une nonchalance active.

13 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Sucre, la parade en l’honneur de la Vierge de Guadalupe ; les groupes défilent autour de la grande place. Une fanfare suit une troupe de danseuses : botillons à talons hauts, jupes courtes volantes, hauts chapeaux, couleurs vives et paillettes. Sur la place règne une grande agitation : spectateurs, arrivée des danseuses en costume, stand de « bouffe », toilettes installées pour l’occasion dans la rue.

12 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Sucre, dans le micro-bus 4, qui nous ramène du Castillo de la Glorieta, petit château de conte de fée, fermé inopinément aujourd’hui. Le bus roule à travers la banlieue de Sucre, accrochée à des collines escarpées, arides. Maisons de briques à peine empilées qui se tiennent les unes aux autres comme pour ne pas tomber. Peu d’arbres. La poussière partout vole à travers ce lambeau de ville.

11 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Sucre, dans notre chambre de l’hôtel situé au consulat français, rue Dalence. Nos deux chambres contiguës ouvrent à l’étage sur un balcon extérieur dans la petite cour intérieure de l’hôtel, dallée, à l’ombre d’un arbuste à fleurs rouges. De temps à autre le perroquet du voisin crie « maman ».

10 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Sucre, dans la Parque Crutaceo, près de la cimenterie de la ville, où ont été découvert des traces de dinosaures. Fin de la visite, les enfants jouent dans la petite aire de jeu customisée « dinosaure », à l’ombre de la fournaise du soleil.

9 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Sucre, sur la grande place, la « Plaza de 25 Mayo ». En face de la Casa de la Libertad. Nous traversons la chaussée. Sur le feu piéton au vert, l’image animé d’un piéton qui se presse .Le feu égrène le temps qui reste : il nous reste neuf secondes.

8 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Sucre, dans le musée national d’ethnographie et de folklore, dans une salle qui expose en espagnol l’histoire du peuple « Uru » qui vivait dans les lagons. Dans un vitrine la maquette d’un village. Un chasseur lance son arme, une sorte de grappin de pierre à trois brin, pour attraper les oiseaux en vol.

7 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Sucre, dans le cimetière, lieu de promenade des habitants. De grands caveaux en forme d’églises. Les tombes d’enfants présentent dans des vitrines un décors de jouet : figurines, voitures, poupées ; comme un petit temple.

6 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Samaïpata, dans le petit musée de la ville. Dans la salle qui rassemble quelques objets et ossements pré-incas. Une fresque au fond de la salle représente El Fuerte et met en scène les peuples qui l’habitèrent, ainsi que les animaux symboliques des Andes.

5 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Samaïpata, de retour du Laguna Volcanes. en taxi de nouveau sur la route qui relie Santa Cruz à Samaïpata.

4 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Samaïpata, le taxi, à fond, volant à gauche, compteur de vitesse à droite, nous amène à la cascade de Las Cuevas ; coups de klaxons pour écarter les piétons, les autres voitures et les poules sur la route.

3 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Samaïpata, nous redescendons le sentier rocailleux dans la montagne qui nous a amené aux nids des condors. Végétation d’arbres tortueux et de prairies d’hautes herbes sèches. Un air méditerranéen, avec quelques grands cactus et des plantes plantes grasses. Des vautours planent au-dessus de nous.

2 septembre 2014, 15h15, Bolivie, Samaïpata, nous patientons pendant que la pelleteuse termine de déblayer la piste qui s’est éboulée, en chemin vers les ruines pré-incas d’El Fuerte. Temps d’attente estimé : 10 mn à 1h selon les sources. La pelleteuse s’active pendant que de part et d’autre du chemin les voitures attendent.

1er septembre 2014 15h15 Bolivie, à Santa Cruz ; nous sommes à la poste de la ville pour acheter les timbres pour les cartes postales. Deux, trois personnes s’occupent des différents services. La peinture et le ciment du plafond s’écaillent, des fils électriques pendent, de vieilles affiches jaunies ornent maigrement les murs.

31 août 2014 15h15 Bolivie, à Santa Cruz ; dans la cabine du distributeur de la BancoUnion devant l’hôtel Residencial Bolivar. Je retire par petits paquets de 500 bolivianos (~50 €), la limite par transaction, un peu d’argent.

30 août 2014 15h15 Bolivie, à Santa Cruz ; au parc aquatique Playland, où j’ai amené Anton et Stépane pour se défouler, en attendant la guérison de Nastasia. Dans le petit parc, peu de monde, quelques boliviens seulement ; des statues défraichies de dinosaures ;des manèges en maintenance;  nous nous élançons tout en haut de la plate-forme du tobogan « de la mort » qui plonge en chute libre.

29 août 2014 15h15 Bolivie, à Santa Cruz ; à l’hôtel Residencial Bolivar. Dans les rues du centre historique de Santa Cruz où je suis parti faire quelques photos pendant que les enfants tuent le temps à la tablette en attendant la guérison de Nastasia qui se repose dans la chambre avec Nathalie. Dans les rues assoupies les maisons basses alignent leurs arcades sous les trottoirs. Des micro-bus passent dans tous les sens.

28 août 2014 15h15 Bolivie, à Santa Cruz; nous sortons de l’hôpital Foianini sur l’ avenida Irala pour monter dans un taxi, qui sont tous ici des Toyota Corolla break du type des années 80. Nous retournons à la place principale. Dix bolivianos la course.

27 août 2014 15h15 Bolivie, à Santa Cruz ; siesta dans la chambre de l’hôtel Residencial Bolivar. La chambre se compose de deux lits superposés, d’un lit simple et d’une petite table en bois. Elle donne sur la patio dans l’ombre d’un petit jardin tropical.

26 août 2014 15h15 Bolivie, à Santa Cruz ; à la Clinica Foianini, nous attendons dans la petite salle d’attente le docteur pour Nastasia qui a de la fièvre. Nous révisons avec Nathalie notre vocabulaire médical anglais.

25 août 2014 15h15 Bolivie, dans le parc Amboro, au campement de la Chonta ;dans la forêt équatoriale des « basses terres », qui termine au sud la forêt amazonienne bolivienne. Les enfant sautent  en haut des rochers dans le trou d’eau de la rivière où Dalmiro, notre guide, nous a conduit.

24 août 2014 15h15 Bolivie, à Buena Vista ; sur la grande place du village, plantée d’arbres et de palmiers. Anton joue au foot avec quelques enfants du village. Nous attendons notre guide pour partir en forêt.

23 août 2014 15h15 Bolivie, à Santa Cruz ; au jardin zoologique. Nous sommes en contemplation devant la lente progression d’un paresseux au sol, avançant en rampant à quatre pattes sur la pelouse du parc. Pour aller où ?

22 août 2014 15h15 Bolivie, à Santa Cruz ; près de la belle place principale Plaza 24 de Septembre, agrémentée de palmiers face à la cathédrale de briques roses. Dans les rues la jeunesse dorée de Bolivie. On entend les pétards d’une grève qui avance. Nous sommes sommes à un bureau de change ; face à nous un type tatoué avec un air de bandit. Il ne sous inspire pas confiance.

21 août 2014 15h15 Bolivie, dans le train Oriental Express qui traverse la région du Gran Chiquitania , pour nous amener à Santa Cruz. Le train à vapeur est confortable : clim’ glacée, siège inclinable, une télévision dans le wagon projette le film l’île de Nim en espagnol, sous-titré en anglais. Un serveur passe pour proposer des boissons et des en-cas. Café très sucré. Mon voisin bolivien se plaint du prix trop cher des cafés (7 B$)

20 août 2014 15h15 Bolivie, à la ville frontière de Quijarro ; dans le petit hôtel près de la gare. A l’intérieur les chambres de plein pied en enfilade donne sur un patio. Quelques chaises en rotin synthétique pour se reposer. De grandes plantes en pot. La grand-mère de la famille assit sur un siège à l’entrée coud et tient l’armoire à petites fournitures qu’elle vend : brosses à dent, papier toilette,savon, etc.

19 août 2014 15h15 Brésil, dans le Mato Grosso do Sul, de retour sur la BR-262 ; dans le van qui sert de bus public pour relier Bonito à la ville frontière de Corumba, sur les bords du fleuve Paraguay. Dans le bus les brésiliens discutent.

18 août 2014 15h15 Brésil, dans le Mato Grosso do Sul, à Bonito, nous sortons masque et tuba des eaux cristalline du Rio Baia Bonito, hors de la prairie aquatique et des « troupeaux » de poisson. La petite rivière serpente dans la jungle. L’eau tinte et étincelle. Notre guide est heureux car il vient d’apercevoir un tamanoir. Des effluves sucrés baignent la jungle.

17 août 2014 15h15 Brésil, dans le Mato Grosso do Sul, à Bonito, au Balneario Municipale, la « piscine municipale » ; allongé sur l’herbe au bord de la rivière du Rio Formoso  qui regorge de gros poissons « Pacù »; les enfants nagent parmi les poissons dans l’eau transparente de la rivière.

16 août 2014 15h15 Brésil, dans le Mato Grosso do Sul, à Bonito, nous remontons la Rua Colonel Pilad Rebuà, la rue principale rectiligne de cette ville qui a des allures de Far West. Les maisons de plein pied dorment au soleil. Nous passons devant une des très nombreuses églises de la ville, sa façade vitrée comme un magasin laisse voir l’enfilade des chaises capitonnées bleues dans le bâtiment blanc immaculé.

15 août 2014 15h15 Brésil, dans le Mato Grosso do Sul, nous roulons dans la camionnette tout terrain, assis cahin caha sur le banc, à fond sur la piste de l’Estrada Parque, en direction du carrefour du Baruco das Piranhas, ou nous attend un van pour la ville de Bonito, à trois heures de route.

14 août 2014 15h15 Brésil, dans le Mato Grosso do Sul, dans le Pantanal. Nous arrivons à la petite écurie de l’hôtel Fazenda Santa Clara pour préparer les chevaux. Une quinzaine de chevaux nous attendent somnolents sous la chaleur revenue aujourd’hui. Un des guides, pied nus, avec un air de gaucho, est en train de les harnacher.

13 août 2014 15h15 Brésil, dans le Mato Grosso do Sul, dans la Pantanal.au camping de l’hôtel Fazenda Santa Clara, qui se trouve le long de la piste sud du Pantanal.l’ Estrada Parque, au niveau du 15ème pont (Ponte) de bois. Il fait froid aujourd’hui ; le vent glacial de Pataganie, le surazos, souffle. Vêtus de nos polaires et de nos k-ways nous nous reposons sous l’abri central , une espace couvert qui jouxte la cuisine en plein air, équipés de deux grandes tables en bois.

12 août 2014 15h15 Brésil, dans le Mato Grosso do Sul, sur la BR-262, la route qui rejoint Campo Grande à Corumba. Dans le van avec dix autres voyageurs anglo-saxons et suisses qui nous amène dans le Pantanal, à 5 heures de route de Campo Grande. La route file droite à travers un paysage semblable à une savane parsemée de bosquets touffus et de palmiers. De loin en loin des plateaux abruptes se détachent sur cette plaine comme des îlots sur la mer.

11 août 2014 15h15 Brésil, dans le Mato Grosso do Sul, à Campo Grande, près de l’ancienne gare routière. Nous avons poussé la porte grinçante d’une petite agence à l’allure poussiéreuse, que nous avons déniché au fond dune galerie marchande vide. Deux bureaux usés. Au mur de belles photos de jaguar. Nous discutons du prix d’un safari dans le Pantanal. L’homme jovial s’exprime dans un anglais parfait.

10 août 15h15 Brésil, Foz de Iguaçu, à l’hôtel Hostal Natura; nous terminons de plier les bagages. Les enfants sortent de leur dernier plongeon dans la piscine.

9 août 15h15 2014 Brésil, Foz de Iguaçu, dans la zone binationale brésilienne et paraguayenne du barrage d’Itaïpu. Dans l’auditorium  en attendant la projection du film ; la salle présente quelques maquettes et photos du barrage.

8 août  2014 15h15 Brésil, Foz de Iguaçu. Le bus 120 nous a déposé au terminus du parc national ; nous traversons la grande route pour aller au « Birds Park », le parc des oiseaux, de l’autre côté de la route.

7 août 15h15 Brésil, Foz de Iguaçu, dans le parc national des chutes (cataratas) d’Iguaçu ; nous suivons un chemin dans la forêt du parc qui amène à l’embarcadère pour s’approcher des chutes en bateau. Dans la forêt les palmiers brésiliens s’élancent comme des lances droites dans le dédale tortueux des autres arbres.

6 août 15h15 2014 Brésil, Foz de Iguaçu, au bord de la piscine de l’hôtel Hostel Natura. L’hôtel s’étend sur un vaste terrain planté de mandariniers ; au bout du terrain, un grand étang, des hamacs, une « slack line ». Un endroit pour se reposer.

5 août 15h15 2014 Brésil, Curitiba, dans le sous-sol du musée Oscar Niemeyer. Nous terminons la visite de la pièce consacrée à Oscar Niemeyer pour rejoindre l’exposition sur les coiffures à plume des tribus amérindiennes. Nous passons devant la grande photo du visage centenaire de l’architecte. Au-delà, les plumes éclatent de couleurs. Ambiance feutrée et calme du musée en forme d’œil.

4 Août 15h15 2014 Brésil, Curitiba, dans le centre-ville piétonnier ; la foule se promène dans les rues ; shopping affairé dans les magasins aux allures de petites boutiques occidentales. Un marchand vend dans son stand ambulant des cagettes de fraises à 2 R$ (Reais, soit ~60 c€) les 250g.

3 Août 15h15 2014 Brésil, Curitiba, dans le centre historique;  le grand marché artisanal du Dimanche se termine, les stands se vident. Quelques marchands vendent encore leurs produits : bijoux, gâteaux, habits, … ; un mendiant, barbe hirsute, nous arrête pour nous demander l’aumône.

2 Août 15h15 2014 Brésil, quelque part sur la route côtière entre Paraty et Rio ; nous longeons la côte, la Costa Verde, en direction de Rio. Ciel bleu à travers la vitre du bus climatisé. Au dehors la forêt tropicale plonge en collines escarpées vers la mer encore plus bleue que le ciel, parsemée d’îlots verts.

1er Août 15h15 2014 Brésil, Paraty, sur la piste de terre de Paraty-Mirim, que nous remontons à pied en direction de la cascade des environs. Aux abords des maisons, les chiens sur le bord de la route jappent à notre passage. Il fait chaud mais de grands arbres et des bambous nous protègent de leur ombre.

31 juillet 2014 15h15 Brésil, Paraty, au large de Paraty-Mirim, dans la baie de Mamangua, au bord d’une plage idyllique ; elle s’enfonce très doucement dans l’eau limpide. Face à la mer la jungle s’élève jusqu’à un promontoire rocheux. Nous quittons la plage pour tenter de rejoindre en suivant le bord de l’eau l’autre petite plage que nous avons entraperçue à proximité.

30 juillet 2014 15h15 Brésil, Paraty, au bord de la rivière. La rivière a une couleur marron épaisse. Sur la rive s’étend la mangrove ; une ligne d’arbres fins sortent leur tronc de l’eau ; leurs longues branches se penchent sur l’eau. Nous nous apprêtons à partir en kayak.

29 juillet 2015 15:15 Brésil, Paraty, dans un restaurant d’une des rues pavés de grosses pierres lisses du vieux Paraty, hautes tables d’un marbre tâcheté de noir et de blanc, dans la rue sous la pluie les façades colorées des maisons basses, nous mangeons un poisson avec des bananes frites.

28 juillet 15h15, Brésil, Paraty, nous sommes à la gare routière de Paraty, où nous venons d’arriver de Rio. Contraste des maisons basses avec les hautes habitations de Rio que nous venons de quitter. Dans la gare, extérieure, les quelques bus sont garés faces aux petits commerces du centre de la place. Quelques jeunes  avec des planches de surf. Des vendeurs de gâteaux, de popcorn caramélisé, et de barbapapas. Deux jeunes filles chantent à la guitare des airs brésiliens. Un vieil homme barbu mendie.

27 juillet 2014, 15h15, Brésil, Rio, nous traversons la rua Riachello, les commerces sont fermés ce dimanche, les rues se sont vidées de la circulation et de la foule des jours de semaine. Quelques cafés restent ouverts. Il fait plutôt froid sous la pluie et les immeubles prennent une couleur grise. Nous nous dépêchons de rentrer à notre appartement.

26 juillet 2014 15:15 Brésil, Rio, dans le quartier de Lapa, nous avançons dans la Rua de Lapa; de vieilles demeures aux airs coloniaux se parent dans un décors coquet usé; des gens se penchent à une fenêtre; les couleurs sont fanées mais encore vivantes et apportent une touche très nostalgique à ce bout de rue.

25 juillet 2014 15:15 Brésil, Rio, sur l’Ilha de Paquetà, il pleut. Nous roulons à trois vélos sur les chemins de sable boueux de la petite ville. Les maisons basses s’alignent sur les rues de sable, bordées par de hauts arbres inconnus; un triporteur passe transportant à l’abri sous une bâche de plastique son passager.

24 juillet 2014 15:15 Brésil, Rio, sur la plage de Copacabana des enfants jouent dans le flux et le reflux des vagues qui s’écrasent avec fracas sur le sable.  Derrière, la haute barre d’immeuble gris s’étire sur le front de mer, surplombée par le vert sombre de la forêt qui s’agrippe aux rochers encore pus hauts au-dessus de la ville.

23 juillet 2014 15h15, Brésil, Rio. dans le Centro, nous déambulons dans la foule, écrasés par les immeubles de bétons, dans le vacarme de la circulation; les kiosques sur les trottoirs vendent leurs mille et une choses, objets et nourriture.

22 juillet 2014 15:15 Brésil, Rio. Sur la plage d’Ipanema, qui étend ses longs rouleaux.  La plage déborde d’activité : joueurs de footvolley, cri des des enfants dans les vagues, vendeurs des plages.

21 juillet 2014 15:15 Brésil, Rio. Dans la montée de la rua Joaquim Murilho, qui serpente défoncée par les travaux de rénovation du tramway du quartier de Lapa vers Santa Theresa,  nous grimpons d’escalier en escalier, le long des riches demeures plus ou moins délabrées et taguées qui s’accrochent à flanc de colline, pour atteindre le Rio Hostel où nous avons déposé nos bagages ce matin.

20 juillet 2014 15:15 France, Roissy.  Assis à une table de chez Paul dans la zone de départ de l’aéroport, nous mangeons un dernier sandwich, coincés dans l’espace exigüe que nous laisse le va-et-vient des passants.