Carnet de route

Sondage /par toute la famille

Mongolie, Ulaan-Baatar, le 20 juillet 2015

C’est le 20 Juillet 2015 et cela fait un an que nous sommes partis. Alors  pour fêter cela, rien de tel qu’un bon gâteau d’anniversaire et un petit sondage .

1- Juste un mot pour parler du voyage!

Anton:La classe!

Stépane: Bizarre!

Nastasia:Super!

Christophe:Liberté!

Nathalie:Intensité!

2-Le meilleur souvenir

Anton: Nourrir les singes capucins en liberté. / Traverser l’outback australien en camping-car. / La maison au bord de la mer à Punta de Chorros.

Stépane: Perdu dans la forêt au Chili. / L’épine de cactus.

Nastasia: Le Taj Mahal. / Le Six Foot trek. / Les îles Gili

Christophe: Dans la neige blanche du Chili. / La marche autour du cratère de Bromo

Nathalie: Notre arrivée au cratère de Marangwa après une journée de marche. / Le Taj Mahal. / Lq danse improvisée d’une dame chinoise dans un parc.

3-Le pire souvenir

Anton: Les deux mois de Nasi Goreng en Indonésie. / En Chine, les mendiants amputés. / La nuit passée à vomir à Bromo.

Stépane: Le cactus sur l’instant. / Les moustiques à Varanasi.

Nastasia: Les 3heures de taxi à Jakarta.

Christophe: La façon dont j’ai perdu mon appareil photo: dans un taxi qui nous a “baladés” 3 heures et que nous avons quitté, avant destination, fâchés, en claquant la porte.

Nathalie: La pitié pour le petit garçon pauvre si heureux de manger un fruit/ Une semaine à Ubud sans argent/ Les vols qui énervent!

4- Bizarre- vous avez dit bizarre?

Anton:Les WC chinois (et leur promiscuité)

Stépane: La nourriture chinoise et ses (mauvaises) surprises.

Nastasia: Le bruit des tsatsar en Mongolie

Christophe:La cérémonie de transe en Indonésie

Nathalie:La fête de la Holi.

5- Miam, miam: le meilleur des plats!

Anton:Les spareribs à Ubud. / Le mouton bouilli en Mongolie.

Stépane: Les pizzas sucrées au Brésil. / Les grosses cuisses de poulet au Chili.

Nastasia: Le hot pot de viande à Chengdu. / Le buffet à Bali après le vélo. / Les pattes de poulets au marché de Sucre.

Christophe:Les spare-ribs à Ubud. / Le hamburger dans le bar des aviateurs dans l’outback.

Nathalie: Ie hot pot de poisson à Chengdu. / Le poisson grillé à Gilli.

6- Beurk: le plat le pire!

Anton:Croque Monsieur fromage-chocolat au petit-dej de Bogor

Stépane: Les gâteaux, le fromage et le beurre-huile de la thé au lait chaud en Mongolie.

Nastasia: Le plat de gras de canard en Chine.

Christophe:Le consommé d’huile de poisson à Valparaiso.

Nathalie:Ies saucisses de kangourou.

7- On rentre à la maison: qu’est qu’on fait en premier ?

Anton :je redécouvre toute la maison pièce par pièce.

Stépane: je m‘allonge dans mon lit.

Nastasia: je monte voir dans ma chambre.

Christophe:je vais voir dans le jardin comment le pommier a poussé

Nathalie: je vais faire du vide dans la maison ( sauf dans ma garde robe;))

8- Le trek préféré ?

Anton: Six Foot Trek

Stépane: Tous

Nastasia: Six Foot Trek

Christophe:Le Altos de Lircay au Chili.

Nathalie:Le Sikkim. / Le Trek en Bolivie

9- Moins évident….le musée préféré ?

Anton: Les maisons de Pablo Neruda

Stépane: Le musée des camions en Australie

Nastasia: Le musée 3D à Singapour.

Christophe:Le musée pré-colombien à Santiago.

Nathalie: Le musée pré-colombien à Santiago.

10- Où on déménage (si on déménage ;))!

Anton: Sydney/ Rio

Stépane: Valparaiso/ Sydney

Nastasia: Rio/ Santa-Cruz / Sydney

Christophe: En famille Sydney/ En ermite à Yuksom

Nathalie: Beijing/ Sydney

11- On y vivrait surtout pas!

Anton: Vanarasi/ Bogor (Indonésie)

Stépane: Kolkata

Nastasia: Bogor

Christophe: Jakarta

Nathalie: Jakarta

12- Envie de voyage ?

Anton: Italie/ Mexique/ Grèce

Stépane: Groenland/ Etats-Unis/ Italie

Nastasia: Bretagne/ Pologne

Christophe: Japon/ Grand-Nord Canadien

Nathalie: Argentine

Venez donc prendre le thé / par Christophe

Russie, lac Baïkal, le 9 août 2015.

Quatrième et dernier jour de notre randonnée sur le bord du lac Baïkal, à la mi-journée. Nous avions fait une pause pour une dernière baignade dans les eaux bleues froides du lac, et après nous être séchés sur les galets chauds de la plage, nous nous apprêtions à déjeuner sur la rive. A cet endroit, proche du village de Bolshoye Goloustnoye, de nombreux Russes entre amis ou en famille campaient pour le week-end sur les bords du Baïkal. La journée ensoleillée invitait à se reposer sous l’ombre chaude et parfumée des pins, face au miroitement du lac, presque une mer vue de la côte. Je sortais à peine le réchaud du sac lorsqu’un Russe passant près de là nous interpella, énergique et jovial : « Venez donc prendre un thé, notre tente est toute proche ». Évidemment une telle invitation ne se refuse pas. Nous voilà donc ramassant notre paquetage, pour aller à leur tente voisine. Trois hommes y avaient installé leur base pour le week-end, deux amis Macha et Vassi, et le fils de Vassi Pacha. A peine étions nous arrivés que nous fîmes promptement installés autour de la petite table de camping, Macha s’activant vivement pour nous offrir du poulet, des tomates, des oignons, du saucisson, des concombres et du pain. En un clin d’œil tout fut sur la table, avec un bouteiile de vin rouge cabernet de Sotchi. Nous cassâmes donc la croûte, grignotant et bavardant, Nathalie en russe, Pacha parfois avec un peu d’anglais, et tout le monde avec des gestes pour se comprendre. Vassi adorait le lac Baîkal, le roi des lacs (coups de poing ur le cœur pour exprimer cet amour); il aimait se baigner dans ses eaux froides, il pouvait nager une heure durant et boire cette eau quand il avait soif (geste des mains qui portent l’eau à la bouche). Les discussions allaient bon train et la bouteille se vidait, en trinquant allègrement. Macha, costaud au grand cœur, remplissait les verres ; il héla un autre groupe de marcheurs à se joindre à nous. On passa à la vodka. Pacha, le fils, photographe, prenait quelques photos. Pour trinquer, Vassi, qui ne buvait pas car il devait conduire, trinquait avec son poing. La conversation prit un tour plus politique. Vassi partait bientôt pour Sebastopol, le « cœur » de la Russie, et il exprima avec force coups de poing sur la poitrine son amour et son attachement à la Crimée. Et Macha croisa les doigts des deux mains pour exprimer les liens forts historiques et familiaux (sa femme était Ukrainienne) qui liait la Russie à l’Ukraine, et combien la séparation (la main arrache le cœur) était un déchirement. Car enfin Russes, Ukrainiens et (mimant les yeux bridés) Bouriates et Mongols étaient tous (à nouveau les mains se lient) un même peuple. Une nouvelle bouteille avait été ouverte, et les verres se remplissaient de vin blanc. Ils insistèrent pour nous conduire en voiture jusqu’au village et l’on se quitta avec de grandes accolades. Vassi nous raccompagna dans sa Subaru toute neuve, chantonnant une chanson sur la Russie ; Nathalie suivit avec un petit couplet de Katioucha. Quant au thé, il avait été servi … aux enfants.

Et la santé dans tout cela!

La santé pour nous cela représentait pas mal de points: trousse médicale, vaccins, paludisme, sécurité sociale, mutuelle, rapatriement mais aussi trouver des solutions pour les 2 pathologies chroniques de notre petite famille car il n’était pas question que cela nous empêche de partir, mais impossible aussi d’interrompre les traitements!

1/ Les vaccins

On a fait une consultation par personne avant de partir (6 mois avant!) à l’hôpital Pasteur, et on a décidé de suivre strictement leur conseil, même si on a posé beaucoup de questions durant la consultation. Le truc pour les enfants, c’était n’avoir aucun remords…

La liste était donc longue: Fièvre jaune, Rage, Thyphoïde, Hépathite A , Encéphalite japonaise… pour les vaccins non remboursés!

Donc 4 A/R le samedi matin à Pasteur. Heureusement, grâce au consultation on bénéficie d’un ticket suite. Sorte de VIP du consultant qui nous faisait faire les vaccins en moins de 30 minutes pour 5! Restait le trajet, là rien à faire pour réduire le temps…

Les enfants, ont fait la première consultation en souriant et la dernière un peu crispé. Dans la salle d’attente, on avait le droit à toutes les recommandations Pasteur sous forme du dessin animée de la famille Bon Aventure en voyage. A la fin, ils les connaissaient par cœur du parasite des plages qui pond dans l’estomac au préservatif qui a suscité bien des questions !.

Comme cela ne suffisait pas, on a complété par quelques vaccins remboursés chez le médecin.

En tout, on en à eu pour 5 consultations à 50€ et 2194€ en tout pour les vaccins.

2/ La trousse médicale:

Facile, avec les conseils lors des consultations et internet, la liste était vite réalisée. Ne pas oublier de compléter la liste avec les médicaments pour les petits désagréments habituels de la famille (on s’en est servi en voyage!).

3/ Le paludisme:

Là aussi, on a pas joué et on a appliqué strictement les recommandations vus lors de notre consultation. Pour nous, c’était de la malarone pour 95 jours en tout de voyage pour 5 personnes. Le prix en pharmacie pour les génériques était de 1056 €, heureusement il y a une pharmacie à Bagnolet (voir sur internet ou nous écrire) qui délivre la malarone à des prix “grossiste”, finalement on en a eu pour 400€.

Après, le plus dur c’était l’encombrement et le poids → Ils nous ont donc été envoyé en post restante avec les ordonnances en Australie à Sydney en Colissimo : A Sydney le bureau de poste restante est très grand, aucun pb de douane non plus! Pour le Colissimo, on a eu un statut bizarre sur internet qui laissait à penser que le colis n’était pas arrivé. Mais finalement, il était bien là.

4/ Les pathologies chroniques:

Nous avons réalisé les consultations habituelles et examens bien avant de partir (5 mois). Nous avons adapté les traitements avec l’aide du médecin et de la pharmacie. Pour les gélules, nous avons pu les conditionner en poudre directement et adapter un principe de dosage avec une petite cuillère (la plus petite que la pharmacie avait!). Résultat, on est parti avec toutes les ordonnances, des boîtes de médicaments déconditionnés et des boîtes de poudre. Comme cela représentait plusieurs kilo–> idem, on s’est fait expédier un colis avec la moitié des quantités, cette fois-ci chez nos amis de Singapour (Aucun pb de douane mais ne pas oublier les photocopies des ordonnances!)!

Pour les examens de contrôle: la décision était de ne pas en faire pendant un an. Les traitements étant stabilisés, cela devrait aller! Toutefois, il aurait été possible d’en faire durant le voyage: en Australie, à Singapour, à Bangkok….

Pour le régime faible en viande (cad une fois par jour: difficile pour un français, mais normal si on veut avoir une bonne santé et inévitable pour nous!):

En Amérique du sud, on avait notre popotte et il est très aisé de trouver des auberges de jeunesses ou appartements, on a donc cuisiné tous les soirs ou presque! Heureusement car au Chili et en Bolivie, la viande se mange en surabondance, les enfants en y repensant évoquent même Astérix en remplaçant le sanglier par des énormes poulets!

En Asie, c’est plus dur de cuisiner, mais on peut toujours s’arranger pour manger moins de viande car elle est en très petite quantité dans certains plats. En Inde, c’était plus que facile et même parfois difficile à l’inverse de trouver un peu de viande tant les indiens sont végétariens.

5/ Pour la rage, le vaccin nous a servi car Stépane a été griffé par un chat agressif pendant le voyage et nous avons donc du appliquer le protocole de revaccination de l’OMS à j0 et J3. Même si cela n’a pas été simple, car il a fallu trouver un hôpital ayant le vaccin. On a traversé l’île de Java et puis erré d’hôpital en hôpital à Jakarta: la galère! Pour finir, il a fallu convaincre l’équipe médicale d’appliquer le protocole, car il faisait autrement!

6/ Organisme de santé:

Après vérification (nécessaire pour chaque cas !), nous sommes assurés par la sécurité sociale pendant plus d’un an donc juste une lettre à écrire pour officialiser la situation. Côté mutuelle, pour plus de sécurité, nous avons souscrit à une mutuelle. A ce jour, nous ne l’avons pas trop utilisé mais nous n’hésiterons pas à la faire marcher au retour avant la reprise du travail.

L’assurance assistance et rapatriement à l’étranger est compris automatiquement dans notre contrat MACIF avec intermutuelle assistance: donc rien à faire de ce côté là, juste emporter le numéro de téléphone, que nous avons utilisé à deux reprise. Souvent, la communication est difficile en voyage: plus d’unité, pas internet….. Ils ont été efficaces mais les infos sont donc arrivées trop tard!

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