Que diable allaient-ils faire dans cette galère ?

Le voyage arrêté une semaine à Santa-Cruz….Stress autour de notre petite dernière….

Août 2014: En expédition dans la jungle du parc Amboro en Bolivie, Nastasia a la fièvre: 40°C malgré un petit coup de doliprane et un bon maté de coca (elle en parle encore trois mois après!), cela ne passe que pour mieux revenir… Au bout d’une après-midi et une nuit, retour à Santa Cruz en 4 heures de trajet, il faut trouver une bonne clinique, on tombe sur une belle clinique, celle des expatriées cela devrait aller ! Le médecin plutôt sympa, mais il ne parle qu’Espagnol et nous n’avons en tout et pour tout que nos 2 petites semaines d’espagnol pratiquées dans la rue. On s’explique donc doucement, bizarrement on se comprend très bien: cela reste encore un mystère de la communication!… Pour l’instant, donc, aucun signe clinique et la prise de sang ne donne rien…Observation donc de la malade pendant les prochains jours, cela devrait passer…

Nastasia nous fera cependant 7 jours de fièvre très forte à Santa Cruz, nous irons revoir le médecin. Cette fois ci, c’est un autre, très différent mais qui ne parle toujours pas anglais. Cette fois ci, pas de miracle de la communication: il est très dur à comprendre d’autant qu’il a un côté très hautain qui n’arrange rien… Il pronostique avec assurance “angine bactériologique”, il a vu les amygdales, il sait donc…. Nous demandons dans un espagnol à couper au couteau avec moult mouvements des mains: “Une angine sans mal de gorge, c’est possibe????”….”SI, SI, elle commence les antibiotiques aujourd’hui et demain elle sera guérie, au suivant….”. Là c’était quasiment Dieu qui parlait, on est donc rentré à l’hôtel en croyant que Dieu avait raison.

Mais Nastasia a eu encore 3 jours de fortes fièvres, le matin la fièvre baissait fortement mais re-belotte de soir avec une fièvre qu’on avait du mal à arrêter. Pas mal de questions tournent dans nos têtes “ Nous a t-on compris?”, “Est ce bien une bonne clinique?”, “Mais pourquoi donc a t-elle encore 40 de Fièvre sous antibiotique?”, “doit-on rentrer en france ?”… Le troisième jour, aidé d’internet, nous avions préparé un résumé écrit en espagnol de tout ce qui s’était passé: il y avait des belles courbes de températures qui montaient très haut et redescendaient un peu….Heureusement, Nastasia s’est rétablie, et 2 jours plus tard elle était en pleine forme et grimpait dans les montagnes…. OUF!

Les deux garçons gardent de cette galère, le bon souvenir d’une semaine avec les toucans de l’hôtel, qu’ils portaient, nourrissaient, aller chercher quand ils commençait à s’acharner gentiment sur le pied d’un touriste inquiet, et aussi d’une superbe sortie avec papa à l’aqualand du coin, doté il parait d’une espèce de chasse d’eau humaine, on tourne, on tourne dans une spirale infernale et blop on tombe de plusieurs m de haut!: Comme quoi le malheur des uns….

Deux trois mois se sont écoulés, Nastasia n’a plus été malade, cela fait du bien. A postériori, nous penchons, quitte à contredire le dieu bolivien en blouse blanche, pour une “dengue non diagnostiquable”: Nastasia aurait donc eu une jolie maladie exotique….

**************************************************************************************************************************************************************************

11/08/2014… Galères- Galères…..Pertes et fracas par Nathalie!

A lot of logistic”,”bcp de logistique”… Voilà le commentaire des personnes rencontrées sur le chemin… Et, ils ont raison, en plus depuis le début du voyage, je n’arrête pas de perdre des objets, 2 serviettes à Curitiba (à vouloir les faire sécher avant le départ!), puis, à Foz de Iguaçu, 2 verres, une corde à linge et 600 Réals “donnés” à 3 types gros et gras qui m’ont frolés d’un peu trop près dans un bus brinquebalant… J’enrage encore d’avoir réagi trop tard!

Bref, moi, qui déteste perdre les objets, cela est insuportable et avec cela les commentaires des enfants: “à ce rythme là, on va revenir sans rien!”…

Nous avons cependant qq solutions:

  • Anton prend maintenant ses médicaments dans une petite bouteille d’eau qui lui est consacrée, on sèmera ainsi moins de verres partout…

  • Pour les serviettes, Anton a été le premier à réagir, “bah, on va se les partager!”, et puis je compte bien les remplacer par qq jolis pagnes achetés en chemin…

  • Pour le fil à linge, on en a racheté un dans un bouiboui local de couleur orange fluo…

  • pour les 600 réals et mon joli porte monnaie, je fais mon deuil avec le soutien psychologique de Christophe

  • Et, puis pourquoi pas faire une minute de silence avant le départ, une tradition russe ancestrale qu’il serait temps de remettre en pratique…