Une vie de nabab aux Gili /par Christophe

Indonésie, Lombok, Gili Air, 26 décembre 2014

Au « petit » matin, vers dix heures, après quelques centaines de mètres le long de la plage qui entoure la petite île, nous choisissons notre paillote privée. Protégés du soleil par le toit de chaume, nous nous étalons sur les coussins moelleux de la petite plate-forme de bambou, face à la mer bleue transparente.Nous commandons mollement jus de fruit ou milkshakes. Puis place au sport : équipés de masques, tubas et palmes, il suffit de quelques mètres pour atteindre le jardin de corail sous-marin, où voguent des myriades de poissons multicolores, de toutes tailles. Nous nous laissons bercer au rythme des courants ou bien nous plongeons sous l’eau pour survoler cette forêt étrange. Lorsque midi vient, il est temps de passer commande du déjeuner : certains optent pour les délicats plats indonésiens, d’autres choisissent quelque met plus occidental : pâtes ou pizza. Nous déjeunons dans notre paillote affalés sur nos coussins. L’après-midi se poursuit entre les jeux dans l’eau, la lecture à l’ombre du toit, pourquoi pas une petite sieste, ou un rafraîchissement de temps à autre : ananas ou mangues apportés par les vendeuses de la plage. Lorsque exténués de soleil nous décidons de rentrer à notre bungalow, nous abandonnons notre cabane du jour et réglons la note : aux alentours de 450 000 roupies indonésiennes, soit environ 30€ pour nous cinq.

Demain sera le même jour.