Bangkok, le retour /par Nathalie

Bangkok, le 21 avril 2015

Wahoo! Redécouvrir Bangkok 20 ans après, ça décoiffe!

En 20 ans, Bangkok a poussé sur le squelette que nous lui connaissions, les building ont changé, ont grandi se sont enrichis. L’infrastructure de béton du métro met même à l’ombre des rues que nous ne parcourions qu’en plein soleil, cela fait tout drôle. Les enfants trouvent la ville très riche après l’Inde et ils ont raison, Bangkok est devenu une ville où l’on trouve tout. On regarde 20 ans en arrière, la crainte de notre entourage quand nous nous avons annoncé notre départ, nos propres sentiments en découvrant Bangkok. Nous avions l’impression de partir si loin. Et maintenant, venir vivre à Bangkok nous semblerait si facile, si naturel.

Dans notre redécouverte cependant, grosse surprise, nous ne reconnaissons plus les Thaïlandais! C’est étrange, leurs attitudes, leurs morphologies ont tellement changé que nous avons mis du temps à être sûrs que nous étions bien entourés de Thaïs! Nous regardons les voyageurs, ils ont changé aussi, et nous, n’en parlons pas! La visite de certains lieux nous renvoient directement à nos changements de regards et de mentalités: 20 ans ce n’est pas rien décidément! Mais, ces quelques jours à Bangkok furent surtout le temps d’un véritable plaisir. Plaisir de redécouvrir les bruits et les sensations: la chaleur qui nous enveloppe si gentiment, le vrombissement des bus auquel on doit s’accrocher dans les accélérations, le bruit de la boite à ticket de la contrôleuse. Plaisir aussi de parler le thaïlandais, malgré l’anglais qui a envahi la capitale et surtout plaisir d’entendre cette langue si chantante à nos oreilles avec le jeu de ses intonations, casse tête pour nos pays occidentaux. Plaisir de retrouver des lieux: le Wat Po et son Boudha couché, les ruelles autour de nos appartements, la plage paradisiaque de Ko Samet.Plaisir de déambuler infiniment, des heures et des heures dans les rues de Bangkok (à la grande horreur des enfants!). Le regard est toujours attiré par quelques scènes de rue de ces villages qui ont perduré dans la grande métropole. Et enfin, le plaisir divin de nous désaltérer des ananas ou des pastèques vendus par les petites échoppes ambulantes: un délice indescriptible !