La vie dans le Transsibérien

Irkoutsk-Moscou, 5000 km, d’une traite, dans un paysage de forêts de bouleau, ponctuée de campagnes pauvres et de quai de gare. Comme nous avions pris les places de train un peu au dernier moment, deux semaines avant le départ, nous avons dû nous contenter de la dernière classe, c’est-à-dire un wagon sans compartiment privé, et plus problématique, avec seulement une couchette basse; la couchette basse donnant accès à la table le jour. Car les couchettes n’étant pas transformées en banquette le jour, le voyageur de la couchette basse détient ce pouvoir fantastique de permettre ou non l’accès à sa table! Trois jours et demi de train, rythmés par les repas (miam la bonne charcuterie et les cornichons achetés aux halles d’Irkoutsk), les siestes, la lecture, le bavardage, et le temps qui s’allonge; les journées s’étendent à force de courir vers l’ouest; on finit par ne plus très bien savoir qu’elle heure il est.  Au bout de cinq fuseaux horaire, nous arrivons de bon matin à Moscou, de retour en Europe.

 

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Prêt pour la nuit.

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Petit déjeuner russe

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L’homme à la tête de pain de mie

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Chacun s’occupe!