Après la poussière, la mer…. /par Nathalie

Le vendredi 10 Octobre on quitte le désert d’Atacama pour la mer.

3 semaines que nous contemplions des paysages insolites de lagunes, de désert de sel, de dunes, de rocs, de lave solidifiée… 3 semaines que la poussière est là, elle colle aux vêtements et à la peau, elle nous agace et …….finalement arrive à nous séduire – surtout au moment où nous la quittons!

Souvenirs de poussière:

Les pieds dans un rio, nous nous amusons à remonter le courant très fort ce jour là. Nastasia et Anton restent sur la plage. Une rafale de vent violent soulève d’un coup la poussière au bord du Rio. La poussière joue avec le chapeau et les chaussettes de Stépane. Elle single Anton qui dans ce nuage essaie de rattraper les affaires. Le vent se calme, tout s’engouffre finalement dans le sac de Christophe, chapeau, chaussettes et une bonne livre de poussière.

Sur la route à bord de notre super méga pick-up, elle arrive en nuages à la traîne des camions et au compte à rebours des enfants qui s’amusent à fermer les fenêtres juste à temps. A la fin du voyage, notre beau pick up sera transformé en tableau rouge gribouillé avec  tous les dessins des enfants tracés dans la poussière.

Dans nos excursions dans le désert, elle est partout. Au sol, on patauge dedans. Sur les côtés la poussière monte en tornades. En face, le trait de l’horizon devient diffus, effet de la poussière.

Mais, elle s’infiltre aussi dans la ville. A la fête foraine de Tupiza dans le Sud Lipez: bain de foule dans la poussière, ou bain de poussière dans la foule, les pieds disparaissent sous les vagues jaunes orangées…. Sur les habits des adultes, traces de poussière, empreintes de pieds d’enfants portés. Sur les habits de enfants, plus d’espace sans poussière!

Dans la mine de cuivre d’Atacama, on observe la poussière vu de haut, bien protégé sur une plateforme au dessus du trou béant de 1km de profondeur, on observe les pelleteuses et les énormes camions de plusieurs étages, de loin en tout petit, comme une maquette….la poussière en plus.

Le final: San Pedro d’Atacama, on enfourche nos sandboard, finalement, on glissera peu mais on roulera beaucoup, la tête la première dans le sable, on soulève la poussière….. On se relève, on recommence…10 jours après, sur nos habits, malgré un lavage (mais si, mais si….), nous aurons encore de la poussière des dunes de San Pedro….