L’opale /par Stépane

Australie, Coober Pedy, le 23 novembre

Nous avons visité une mine d’opales à Coober Pedy, une ville en plein outback australien, produisant 95% de la production mondiale. Plusieurs centaines de milliers de trous ont été creusés à la recherche des veines d’opales. Pour avoir le droit de creuser à un endroit, il faut se rendre à un bureau d’enregistrement et payer 250 dollars australien (soit moins de 200 €) pour un emplacement rectangulaire de 50m sur 100m. Une personne ne peut avoir qu’une seule mine à la fois. Pour extraire une veine d’opale un mineur creuse trois trous : un premier trou de 50 cm pour prélever la roche et vérifier la présence d’un filon. Si il y a de l’opale le mineur creuse un second trou de 1m pour pouvoir descendre et vérifier si cela vaut le coup. Si il y a des bonnes opales alors il creuse un troisième trou de 2m mètre de diamètre pour pouvoir passer sa machine. La machine broie la roche qu’elle rejette à l’extérieure, mais au niveau de la veine d’opale le travail se fait ensuite à la main. Les mineurs utilisent aussi des explosifs qu’ils fabriquent eux-même.

L’opale est la seule pierre précieuse qu change de couleur aux différents endroits d’où on la regarde. La valeur de l’opale dépend de la beauté des couleurs. Il y a différentes qualités d’opales : une poignée (une once) d’opales de très grande qualité peut se vendre 30 000 $, plus cher que l’or. On peut trouver des os opalisés, c’est de l’opale qui a prit la place de l’os lors de sa fossilisation, ils valent très chère, plusieurs millions d’euros. Mais comme ces fossiles sont la propriété de l’état, les:mineurs n’en trouvent jamais…