Et la santé dans tout cela!

La santé pour nous cela représentait pas mal de points: trousse médicale, vaccins, paludisme, sécurité sociale, mutuelle, rapatriement mais aussi trouver des solutions pour les 2 pathologies chroniques de notre petite famille car il n’était pas question que cela nous empêche de partir, mais impossible aussi d’interrompre les traitements!

1/ Les vaccins

On a fait une consultation par personne avant de partir (6 mois avant!) à l’hôpital Pasteur, et on a décidé de suivre strictement leur conseil, même si on a posé beaucoup de questions durant la consultation. Le truc pour les enfants, c’était n’avoir aucun remords…

La liste était donc longue: Fièvre jaune, Rage, Thyphoïde, Hépathite A , Encéphalite japonaise… pour les vaccins non remboursés!

Donc 4 A/R le samedi matin à Pasteur. Heureusement, grâce au consultation on bénéficie d’un ticket suite. Sorte de VIP du consultant qui nous faisait faire les vaccins en moins de 30 minutes pour 5! Restait le trajet, là rien à faire pour réduire le temps…

Les enfants, ont fait la première consultation en souriant et la dernière un peu crispé. Dans la salle d’attente, on avait le droit à toutes les recommandations Pasteur sous forme du dessin animée de la famille Bon Aventure en voyage. A la fin, ils les connaissaient par cœur du parasite des plages qui pond dans l’estomac au préservatif qui a suscité bien des questions !.

Comme cela ne suffisait pas, on a complété par quelques vaccins remboursés chez le médecin.

En tout, on en à eu pour 5 consultations à 50€ et 2194€ en tout pour les vaccins.

2/ La trousse médicale:

Facile, avec les conseils lors des consultations et internet, la liste était vite réalisée. Ne pas oublier de compléter la liste avec les médicaments pour les petits désagréments habituels de la famille (on s’en est servi en voyage!).

3/ Le paludisme:

Là aussi, on a pas joué et on a appliqué strictement les recommandations vus lors de notre consultation. Pour nous, c’était de la malarone pour 95 jours en tout de voyage pour 5 personnes. Le prix en pharmacie pour les génériques était de 1056 €, heureusement il y a une pharmacie à Bagnolet (voir sur internet ou nous écrire) qui délivre la malarone à des prix “grossiste”, finalement on en a eu pour 400€.

Après, le plus dur c’était l’encombrement et le poids → Ils nous ont donc été envoyé en post restante avec les ordonnances en Australie à Sydney en Colissimo : A Sydney le bureau de poste restante est très grand, aucun pb de douane non plus! Pour le Colissimo, on a eu un statut bizarre sur internet qui laissait à penser que le colis n’était pas arrivé. Mais finalement, il était bien là.

4/ Les pathologies chroniques:

Nous avons réalisé les consultations habituelles et examens bien avant de partir (5 mois). Nous avons adapté les traitements avec l’aide du médecin et de la pharmacie. Pour les gélules, nous avons pu les conditionner en poudre directement et adapter un principe de dosage avec une petite cuillère (la plus petite que la pharmacie avait!). Résultat, on est parti avec toutes les ordonnances, des boîtes de médicaments déconditionnés et des boîtes de poudre. Comme cela représentait plusieurs kilo–> idem, on s’est fait expédier un colis avec la moitié des quantités, cette fois-ci chez nos amis de Singapour (Aucun pb de douane mais ne pas oublier les photocopies des ordonnances!)!

Pour les examens de contrôle: la décision était de ne pas en faire pendant un an. Les traitements étant stabilisés, cela devrait aller! Toutefois, il aurait été possible d’en faire durant le voyage: en Australie, à Singapour, à Bangkok….

Pour le régime faible en viande (cad une fois par jour: difficile pour un français, mais normal si on veut avoir une bonne santé et inévitable pour nous!):

En Amérique du sud, on avait notre popotte et il est très aisé de trouver des auberges de jeunesses ou appartements, on a donc cuisiné tous les soirs ou presque! Heureusement car au Chili et en Bolivie, la viande se mange en surabondance, les enfants en y repensant évoquent même Astérix en remplaçant le sanglier par des énormes poulets!

En Asie, c’est plus dur de cuisiner, mais on peut toujours s’arranger pour manger moins de viande car elle est en très petite quantité dans certains plats. En Inde, c’était plus que facile et même parfois difficile à l’inverse de trouver un peu de viande tant les indiens sont végétariens.

5/ Pour la rage, le vaccin nous a servi car Stépane a été griffé par un chat agressif pendant le voyage et nous avons donc du appliquer le protocole de revaccination de l’OMS à j0 et J3. Même si cela n’a pas été simple, car il a fallu trouver un hôpital ayant le vaccin. On a traversé l’île de Java et puis erré d’hôpital en hôpital à Jakarta: la galère! Pour finir, il a fallu convaincre l’équipe médicale d’appliquer le protocole, car il faisait autrement!

6/ Organisme de santé:

Après vérification (nécessaire pour chaque cas !), nous sommes assurés par la sécurité sociale pendant plus d’un an donc juste une lettre à écrire pour officialiser la situation. Côté mutuelle, pour plus de sécurité, nous avons souscrit à une mutuelle. A ce jour, nous ne l’avons pas trop utilisé mais nous n’hésiterons pas à la faire marcher au retour avant la reprise du travail.

L’assurance assistance et rapatriement à l’étranger est compris automatiquement dans notre contrat MACIF avec intermutuelle assistance: donc rien à faire de ce côté là, juste emporter le numéro de téléphone, que nous avons utilisé à deux reprise. Souvent, la communication est difficile en voyage: plus d’unité, pas internet….. Ils ont été efficaces mais les infos sont donc arrivées trop tard!