Et, la lessive dans tout cela! (suite Indonésie et Singapour…)

En effet, peu d’affaires emportées implique le souci de laver. Mais ce qui paraissait être compliqué et consommateur de temps vu de France s’avère en fin de compte facile à gérer.

D’abord, Christophe et Stépane salissent peu leurs affaires…. où peut-être une autre notion de la propreté.

Le top 5 de la propreté est donc:

Christophe en tête du classement!

Stépane qui dormirait bien avec ses vêtements si on ne l’obligeait à les ôter.

Nastasia et Moi car nous aimons changer de fringues régulièrement

Anton largement derrière, son côté » court partout »,  en Bolivie cela ne pardonne pas étant donné la poussière. Il en arrive même à craquer tous ses shorts, le dernier en date fût déchiré au cours d’un match de foot avec les enfants d’un village, cela les a fait bien rire….

Au Brésil:

On se salit peu, mais on lave tout de même surtout par nos propres moyens:

  • Dans son petit lavabo, pour les sous-vêtements (on bouche le lavabo avec une chaussette).

  • A la machine à laver, j’essaye de trouver des hébergements avec machine 1 fois tous les 10 jours.

  • La machine à « 8 bras, 2 pieds »,  lorsque l’on trouve des lavoirs: 1 paire de bras expérimentés pour brosser, 1 paire de petits pieds pour brasser dans un autre évier, une paire de bras pour rincer, et 2 paires de gros bras pour essorer puis étendre.

En Bolivie:

On salit beaucoup mais les pressing ne sont pas chers, on lave donc 1 à 2 fois par semaine au pressing :12$B par kilo soit 30 $B par semaine bref 3€ environ….. Pour l’instant, on est passé régulièrement par de grandes villes donc pas de pb pour trouver des pressings…

L’avantage de tout cela est que notre linge est repassé… L’inconvénient, c’est que certains de nos T-Shirt en laine mérinos ont rétrécis de moitié (OUPS!)….

Au Chili:

Et, bien on continu de faire laver dans les pressing, c’est beaucoup plus cher qu’en Bolivie et nous en avons en avons parfois pour 12000 pesos (16€). A Santiago, un jour férié oublié et un peu plus nous n’avions plus de vêtements pour embarquer dans l’avion pour Sydney: nous en avons eu des frissons!

En Australie:

On est pauvre dans ce pays donc retour au lavage par soi même !

Mais pas à la main tout de même car on trouve des machines à laver de ci de là,  dans les logements et dans les campings. Pour 4$aust, un peu de lessive (pour nous, la poudre blanche de Valparaiso, utilisée une fois en Bolivie et transportée amoureusement depuis de place en place…) et 1/2 heure le tour est joué!

Côté séchage, cela sèche tout seul sur le fil tellement il fait chaud en Novembre! Une seule fois à Sydney, la pluie nous a obligé à tout rapatrier en vitesse dans notre mini chambre de 4m2. Mais, moyennant un portant, et quelques cintres trouvés de ci-delà, tout s’est bien terminé, et le linge a pu sécher tranquillement alors que nous étions en vadrouille…

Côté repassage, y-a plus qu’à bien étendre car de fer à repasser que néni….

En Indonésie :

En Indonésie, ce sont à nouveau des Laundry. Le prix est  au kilo. On s’en sort pour 50000 roupies roupies pour environ 3 Kg parfois moins parfois 2 fois plus quand il compte à la pièce (surtout dans les hôtels)!

A Singapour:

Merci Betty et Chifong pour la machine à laver. Le linge sèche sur les bambous des immeubles que l’on peut mettre à l’extérieur moyennant une certaine expérience du système et pas mal de muscle de la ménagère! Ainsi Doudou, notre mascotte, un chien un peu ventru et beaucoup décousu, a séché à plus de 30m de haut pendu par les 2 oreilles!

Pour le repassage, c’est l’huile de coude ou un léger frisoti naturel… On a opté pour le naturel.