Les singes de l’Emei Shan /par Anton

Chine, Sichuan, Emei Shan, le 28 mai 2015

Nous avons pris le bus pour aller à l’entrée du chemin de rando ; trois jours dans la montagne sacrée de l’Emei. Mais avant de commencer cet article je précise que ce chemin est construit particulièrement d’escaliers. Bon, on enfile nos chaussures, on met nos k-way, et c’est parti ! On prend le téléphérique jusqu’au temple de Wanian. On le visite puis on sort pour commencer la rando. Pas trop de marches pour l’instant, mais beaucoup de touristes chinois. Plus on marche, moins il y a de monde ; j’ai l’impression que les Chinois n’apprécient pas trop les longues marches. Ça y est, on est arrivé au point le plus bas, le pavillon de Qingying. On fait une pause, avant de reprendre et de commencer à monter. Le paysage devient de plus en plus beau, la végétation plus épaisse, et les marches d’escaliers de plus en plus nombreuses. Je marche les poings dans les poches, en avant, avec Stépane. Ma seule pensée est la zone des singes où nous arrivons bientôt. Je suis trop pressé d’en voir. Cool, on y est. Je vois un panneau « Ne surtout pas toucher aux singes, ne pas leur donner de nourriture, ce n’est pas un jeu ». Les singes peuvent être agressifs il paraît. Ce n’est pas drôle ! On arrive sur une plate-forme où l’on trouve une bande de singes, et des gardiens. Je ne les imaginais pas si gros. Ils étaient gros et mignons à la fois : : grande queue, fesses roses, œil noir. Un gardien a taquiné un singe, et le singe a montré ses crocs, à peine moins gros que mon petit doigt. Nastasia a voulu prendre une photo du singe sur son épaule, mais malheureusement elle n’a réussi qu’à se faire tirer les cheveux. On a continué notre chemin, on ne rencontrait plus personne. Et on a vu à nouveau des singes, mais cette fois, pas à côté de la nourriture et des touristes, non, mais complètement sauvages. Ils grimpaient et jouaient dans les arbres. Plus tard nous avons encore rencontré une nouvelle bande de singes, mais cette fois ils ont mordu le tee-shirt de ma mère, alors on a couru.