“Qu’est ce que l’on mange?”- Après le Brésil, les autres pays !

Avec 3 enfants, c’est 3,5 repas par jour à prévoir (goûter compris) à des heures si possible régulières et orchestrées par les sonneries d’Anton qui a trouvé en cela une utilité aux multi alarmes de sa nouvelle montre… Elle sonne donc régulièrement à 7h30, 12h30, 16h30 et 20h30 et nous rapelle à l’ordre si nous nous étions éloignés de toute nourriture…

Ceci étant, il est absolument nécessaire de ne pas se décaler en famille, sans quoi le voyage se transforme en un concert de “quand est ce que l’on mange ?” avec chacun ses rythmes différents…

Côté budget restaurant, si on arrive encore à avoir qq discount pour Anton (10 ans) et Nastasia (7 ans), pour Stépane, du haut de ses 1,70 m et malgré ces 12 ans, nous n’arrivons à obtenir qu’un grand sourire entendu et une négation formelle. Et ils n’ont pas tords, il mange quand même deux fois plus que nous!

Au Brésil, nous alternons donc entre:

  • Les restaurants au kilo (18 à 30 R$ par pers -300 à 600 R$ les 100g)- ce sont des buffets où l’on pèse l’assiette en sortant-

  • Les buffets (17 à 48 R$ selon les endroits- moitié prix à gratuit pour Anton et Nastasia) qui nous permettent de découvrir pas mal de plats locaux sans prendre aucun risque car il yaura toujours quelquechose qui plaira à chacun et de manger de bonnes grillades, spécialités brésilienne.

  • Les empadas (7 à 15 R$), les snack locaux plus ou moins bons selon l’endroit généralement meilleurs quand ils sont moins chers! Mais franchement après 3 semaines on est un peu à saturation…Petite préférence familiale pour le Pao de queijo, pain au fromage mais parfois très mal réussi…

  • Tout ce que nous trouvons dans la rue pour le goûter (5 à 10 R$ pour la famille): churros fourrés de “douce de leite”(caramel), chocolate ou autre…, pop corn, …

  • Les repas (compter 30 R$ en tout) que nous préparons souvent le soir et que les enfants ont pris l’habitude de noter depuis ce fameux soir de patates que nous n’avons réussi avec le matériel du bord qu’à cuire partiellement accompagné d’une salade de tomates sans goût… Notre chance, c’est quand même les fruits, omni-présents, sucrés et peu onéreux… Hier on a tenté des kakis (5 R$ les 6), pas mal du tout très différents de ce que l’on trouve en France, “une pomme bien sucrée” dixit Stépane… Et, le bon point (moins bon pour les enfants) est que cela nous oblige, à faire les courses et donc à entrer dans les entrailles du pays … On essaie même parfois de cuisiner local… La pomme de pin bouillie avec un peu de beurre par exemple, c’est excellent et bien nourrissant…

 

En Bolivie et Au Chili:

Nous avons adopté la même méthode qu’au Brésil: repas le midi au resto et le soir, on fait par soi-même. On trouve toujours des pates et de la sauce tomate et souvent même du parmeasan qu’Anton a appris à dire en Espagnol « parmesao », cela dépanne pas mal. Sinon, il y a la salade de tomate et purée, les salades de riz, le riz accommodés d’herbes (ils en ont une ribambelle au Chili) et de légumes… Pour la sauce vinaigrette, on transporte du sel, de l’huile et du vinaigre (le tout étant de trouver des bouteilles étanches) ou parfois on assaisonne au citron.

Pour le dessert, on alterne entre fruits, yaourt, salade de fruits

Il y a aussi les grands jours de crêpes partie ou de gâteau au chocolat pour le dessert!

Parfois aussi, on va au resto le soir pour manger une pizza.

Stépane a aussi adoré faire du pain dès que nous étions en appartement, ce qui est à peu près le cas dans toutes les grandes villes.

Côté cuisine locale: beaucoup de poulet: milanaise de poulet en Bolivie et poulet rôti en quantité astronomique au Chili! On en trouve partout et comme on sait le poulet frite n’est pas le plat le plus détesté par les enfants ;)

 

En Australie:

Nous avons suivi le même rythme à Sydney mais cette fois ci nous avions tous les ingrédient possibles et imaginables que nous connaissions, les enfants ont même retrouvés du nutella: Wahoo!

En camping car, on a cuisiné le midi et le soir avec parfois des pauses restaurants: Seul hic pas de four. Mais, on s’est régalé d’hot dog, de hamburger, d’escalope, steak, légumes, salades diverses….

En plus, truc sympa en Australie, on trouve des BBQ partout, donc on en a aussi profiter. Petite astuce: prendre du papier alu et un peu d’huile, cela évitera a passer son temps à nettoyer le BBQ.

 

En Indonésie:

On est en Asie, on trouve partout des restos avec des spécialités sympa. Fini la cuisine, on mange tout le temps au resto!

On mange pour 150000 roupies à 400000 roupies par jour. La moyenne étant plutôt vers 350000, si on veut manger dans un restaurant et prendre des bons jus de fruits (ils y en a  plein!)

Dans les échoppes de rue, c’est aussi très bon et ça ne coute que 150000 roupies pour 5. On va dans des échoppes pendant les heures où les indonésiens mangent et là où il ya du monde: quelques moyens pour être sûre que la nourriturre tourne et est donc fraiche….

On a été une fois très malade en Indonésie, dans un restaurant qui nous a semblé sale, mais on avait pas bcp d’autres choix et tout le monde avait très fin. N’empêche que vu le résultat catastrophique de la nuit et du sur lendemain,  on aurait du sortir, il faut faire confiance à son instinct… Petit entrainement pour l’Inde ;)