Notre randonnée à chameau – 1er partie : White /par Anton

Mongolie, désert de Gobi, le 27 juillet 2015

Drôle de bestiaux que ces chameaux ! Pourtant nous allons monter dessus ou plutôt entre les deux bosses. Nous partons deux jours en chameau dans le désert de Gobi. Nous sommes huit : nous cinq, les deux conducteurs de chameau, et la guide. Papa et Nastasia sont tous les deux sur le même chameau … ça risque de faire mail pour eux !

Le chameau ne se dirige pas tout du tout comme le cheval, ni comme l’éléphant ; il se dirige à l’aide de rênes accrochés à un petit bâtonnet qui lui traverse la narine, comme pour le dromadaire, mais contrairement au dromadaire, les cavalier mongols conduisent le chameau avec un seul rêne, tenu sur le côté/ Il faut faire en sorte de garder la corde tendue, pour contrôler les mouvements du chameau, et pour le faire avancer on crie « tchou tchou » (en ataptn si nécessaire l’arrière avec le bout de la corde ou la main).

Laissez-mois vous décrire mon chameau. Plus petit que les autres, sa crinière bien coiffée, se termine par une petite natte. Il est blanc et porte sur sa cuisse gauche la marque de son propriétaire. Je lui est donné comme nom « White » (car les Mongols ne donnent pas de nom à leurs chameaux, ni à leurs chevaux d’ailleurs). Nous avançons à pas lourd sur la plaine. Assis sur mon chameau, je monte une peu et je descends un peu, je monte et je descends, en même temps je regarde sa bosse de graisse bouger. D’ailleurs j’ai trouvé un très bon porte-casquette sur White, j’ai mis ma casquette sur sa bosse, et voilà ; plus besoin de la tenir.Nous avons marché au pas des chameaux quelques heures le mati avant d’atteindre l’endroit de la pause déjeuner. White s’est assis, en repliant ses pattes avant, puis ces pattes arrière, et ainsi j’ai pu descendre sans mal. Le lieu de la pause déjeuner était superbe. Il y avait de petites dunes qui entourait un étang. Après avoir mangé, on a couru se baigner. L’eau était super bonne, on pouvait y nager sans problème, par contre le sol était dégoûtant, nous avions l’impression de marcher sur du « flamby » (yaourt au flanc que l’on mange souvent à la maison). Après cette bonne baignade (tout le monde en a profité, même les conducteurs de chameau, mais pas la guide qui avait un peu peur), nous sommes repartis sur le dos de nos chameau d’un bon pas, mais au bout de quelques heures à force de balancer j’étais vraiment fatigué ; Nous nous sommes approché d’une montagne colorée, par contre il afaisait tellement chaud que j’ai du enlever la casquette de la bosse de White et me la mettre sur la tête. A ce propos je me demande vraiment comme White a pu conserver quelques poils d’hiver avec cette chaleur.